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Tout en félicitant l’Algérie pour le 57 eme anniversaire de son indépendance

Le président Trump se garde de toute ingérence

Le président américain s’est contenté d’évoquer les conflits régionaux, la collaboration sécuritaire entre son pays et l’Algérie.

Il y a des silences très parlants. Dans une lettre de félicitations adressée par le président américain Donald Trump au chef de l’Etat, Abdelkader Bensalah, à l’occasion du 57ème anniversaire de l’indépendance de l’Algérie, on ne retrouve pas un mot, pas une allusion au Mouvement populaire, en Algérie depuis quatre mois demandant le départ du système. « Au moment où l’Algérie s’apprête à célébrer le 5 juillet sa fête de l’Indépendance, je suis heureux de vous présenter mes meilleurs vœux », a écrit le président Donald Trump dans sa lettre tout en prenant le soin de se garder de toute ingérence dans les affaires internes de l’Algérie. Le président américain s’est contenté d’évoquer les conflits régionaux, la collaboration sécuritaire entre son pays et l’Algérie, les aspects économiques et même insisté sur l’intensification des relations. « L’amitié et le partenariat entre les Etats-Unis et l’Algérie ne font que s’intensifier d’année en année», a-t-il affirmé rappelant le combat récent qui a uni les deux pays : «Ensemble, nous avons lutté contre le terrorisme.» Un passage, qui rappelle la fameuse phrase «nous voulons travailler avec vous» lancée par l’ancien président George Bush à son homologue Bouteflika au lendemain des attentats du 11 septembre. De la lutte antiterroriste, Donald Trump a souligné, dans la même lettre de félicitations, les efforts consentis par l’Algérie pour le règlement des crises au plan régional. «J’apprécie considérablement les efforts incessants que l’Algérie déploie pour promouvoir des solutions politiques pacifiques face aux nombreux défis de la région, et ce du Mali jusqu’en Libye», est-il souligné dans le message de Trump qui se réjouit de «la perspective de poursuivre notre collaboration dans d’autres domaines, que ce soit en intensifiant le commerce libre, équitable et réciproque, en élargissant la coopération en matière de sécurité ou en créant des occasions d’échange pour forger de nouveaux liens entre les Etats-Unis et l’Algérie». Le président américain a été simple et bref, mais a ouvert les perspectives d’une large coopération avant de féliciter l’Algérie. «Au nom du peuple américain, je vous félicite chaleureusement à l’occasion de votre fête de l’Indépendance. Avec mes meilleurs sentiments», a conclu Trump dans sa lettre.
Un signe irréfutable que les Américains s’en tiennent au strict respect de la volonté algérienne selon laquelle ce qui se passe au pays « est une affaire de famille » comme l’a si bien résumé l’ancien vice-Premier ministre Ramtane Lamamra. On se souvient en effet, du périple effectué par Lamamra dans les principales capitales des pays siégeant au Conseil de sécurité pour leur signifier que ce qui passe en Algérie est une affaire strictement interne et qu’il n’y a pas lieu de s’y ingérer pour un quelconque motif que ce soit. La même détermination est exprimée sans ambages au tout début du Mouvement populaire par les millions de manifestants algériens. On a vu avec quelle célérité ils avaient réagi à des déclarations de certains responsables étrangers leur retirant leur opposition à toute ingérencedans «nos affaires internes ». Depuis quatre mois, l’Algérie subit une profonde mue et braque les regards de la planète entière. Mais, les capitales étrangères se sont interdit de s’exprimer sur la situation se contentant au mieux d’admirer le caractère pacifique des manifestations. Au tout début du Mouvement populaire, le porte-parole de la diplomatie américaine Robert Palladino, a exprimé son «soutien au peuple algérien et son droit à manifester pacifiquement». Une deuxième réaction est intervenue jute après l’annonce du report de l’élection qui était prévue pour le 18 avril dernier, et du renoncement de l’ex-président Abdelaziz Bouteflika à un cinquième mandat.
«Nous soutenons les efforts en Algérie pour tracer une nouvelle voie, fondée sur le dialogue, qui reflète la volonté de tous les Algériens et leurs aspirations à un futur pacifique et prospère», a déclaré Robert Palladino, porte-parole adjoint de la diplomatie américaine, lors d’un point presse ce mardi 12 mars. Il n’y a pas eu d’autre déclaration depuis, jusqu’ à ce message de félicitations du président Trump.

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