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Le Snmg porté à 20 000 DA et l'IRG exonéré malgré un contexte de crise

Le Président qui ose...

Ces décisions sont autant de décisions qui renseignent sur la nouvelle approche prônée par le gouvernement de Tebboune.

La dernière réunion du Conseil des ministres a été sanctionnée par des décisions importantes et qui auront de l'écho au niveau des pans entiers de la société en général et les couches démunies en particulier.
Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a concrétisé sa promesse électorale lors de la campagne de la dernière présidentielle. Il s'agit de «l'exonération d'impôt des revenus inférieurs ou égaux à 30000 DA à compter du 1er juin prochain et la revalorisation du salaire minimum garanti à partir du 1er juin prochain de 2000 DA pour atteindre les 20000 DA», a annoncé le communiqué de la présidence de la République à ce propos.
Ces deux décisions importantes s'inscrivent dans le sillage d'un engagement pris par le chef de l'Etat, Abdelmadjid Tebboune, en montrant ainsi que les promesses électorales ne sont pas juste des slogans fumeux où l'objectif est de titiller la fibre sentimentale de l'écrasante majorité des Algériens et des Algériennes qui subissent les fatras de la détérioration de leur vie sociale et la dégradation de leur pouvoir d'achat.
Il est judicieux de faire un bilan objectif et serein en la matière en rendant à César ce qui appartient à César et à Dieu ce qui appartient à Dieu. Nul ne pourrait dire qu'il s'agit d'une manipulation relevant de l'achat de la paix sociale, pour ne paix dire la paix civile. L'engagement a été pris par le président Abdelmadjid Tebboune alors que le pays faisait face à une situation économique et financière des plus drastiques. Donc, ce n'est pas l'embellie financière comme c'était il y a de cela deux décennies, bien au contraire, le contexte ne permet pas que des décisions pareilles soient entérinées sans que cela ne laisse des traces sur les équilibres du Trésor public en termes de chiffres et de constat financier. Mais cet engagement repose sur une lecture politique et socio-économique des Algériens et des Algériennes qui vivent dans une situation, le moins que l'on puisse dire, de vulnérabilité et fracture sociale des plus désastreuses.
L'exonération d'impôt des revenus inférieurs ou égaux à 30000 DA et la revalorisation du salaire minimum garanti à partir du 1er juin prochain de 2000 DA pour atteindre les 20000 DA sont autant de décisions qui renseignent sur la nouvelle approche prônée par le gouvernement de Tebboune qui veut rompre avec la démagogie et la politique politicienne dont les conséquences seront néfastes à moyen terme sur la situation économique sociale du pays.
Qu'on le veuille ou non, Abdelmadjid Tebboune a concrétisé et réalisé ses promesses «électorales» qui se sont traduites par des mesures concrètes à la faveur d'une grande frange des travailleurs et travailleuses en allégeant l'impôt sur le revenu global et en revalorisant le salaire national minimum garanti. La réalité est là, elle se manifeste par son concret quant aux décisions importantes prises par la dernière réunion du Conseil des ministres, présidée par le chef de l'Etat, Abdelmadjid Tebboune. Ce sont des décisions prises dans un contexte crucial et très délicat que traverse le pays au rythme d'une crise sanitaire majeure et ses retombées sur la situation, économique, financière et sociale du pays. Il s'agit d'une démarcation politique courageuse qui nécessite d'être soutenue pour qu'il y ait plus de décisions qui s'inscriront dans la réappropriation de la volonté nationale comme signe et garante de la cohésion sociale et la consolidation de la souveraineté nationale en tant que démarche stratégique.
Les prémices de l'après-pandémie de Covid-19 se présentent d'une manière aussi manifeste que tangible quant à l'émergence d'une Algérie qui aspire réellement au changement démocratique et des transformations sur le plan économique sans que cela ne remette en cause le caractère social desdits choix. L'Algérie saura s'en sortir avec moins de dégâts et avec plus de force et d'opiniâtreté pour asseoir une dynamique de relance de la machine économique et le redressement national, le garant d'un développement national et de la stabilité politique des institutions de l'Etat.

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