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Climat des affaires en Algérie

Le parcours du combattant

La relation entreprise-université est un élément essentiel du climat des affaires.

Hisser le climat des affaires en Algérie passe par l’amélioration de l’environnement social, politique, technologique et administratif, ce qui permettra de capter plus d’investissements locaux et étrangers, a estimé jeudi à Alger l’expert en planification et en intelligence économique, Mohamed Bacha. Animant une conférence économique sur le thème «Le climat des affaires en Algérie : enjeux et stratégie d’amélioration», au siège de l’Institut national d’études stratégiques globales (Inesg), l’expert a jugé nécessaire pour le pays d’avoir un «système politique, technologique, socio-économique et administratif fiable et propice pour hisser son climat des affaires.» Selon lui, le système politique doit « garantir un Etat de droit, la démocratie et les libertés », tandis que le système économique, a-t-il dit, doit assurer une « stabilité du cadre macroéconomique ainsi que sa compétitivité et son attractivité.» Le système administratif, a soutenu Bacha, doit garantir la «facilité à faire des affaires en endiguant les pratiques bureaucratiques.» «Le système technologique peut, pour sa part, avoir un effet direct sur le climat des affaires à travers la production scientifique, les brevets d’innovation et le classement des universités», a-t-il souligné. Il expliquera que «la relation entreprise-université constitue un élément essentiel du climat des affaires». Bacha a, par ailleurs, préconisé de soutenir l’industrie nationale en lui offrant les conditions nécessaires pour son épanouissement. «Il faut protéger l’industrie nationale naissante en mettant en place des barrières douanières fortes afin de permettre à ses différentes filières de grandir», a-t-il estimé, «notamment à travers la promotion et l’exonération des entreprises utilisant les matières premières locales à hauteur de leur apport à la production nationale.» Selon l’expert, il s’agit également de mettre en place un plan national d’investissement piloté par le Fonds national d’investissement (FNI). Concernant l’aspect de la gouvernance économique, Bacha a appelé à mettre fin à «la dispersion de l’action étatique», notamment par la réduction des portefeuilles ministériels du secteur économique. Il a également plaidé en faveur du développement d’une culture de la performance dans les administration publiques, notamment à travers plus de transparence, tout en généralisant les technologies de l’information et de la communication (TIC). Citant les aspects actuels de l’économie nationale nécessitant une réforme, le conférencier a cité «l’absence de vision stratégique, notamment depuis la disparition du ministère de la Planification». Il a également relevé l’absence de « stratégie explicite et de politique de développement, de protection et de promotion de la production nationale ». Il dira également que d’autres aspects rendent l’économie nationale vulnérable, notamment l’informel, la pression démographique et une croissance économique qu’il estime «très insuffisante pour élever l’Algérie au rang de pays émergent». «Il s’agira aussi de tracer un cadre de développement à long terme, et durable basé sur une vision et un projet de société répondant aux attentes de la population et aux enjeux mondiaux», a-t-il souligné, notant l’intérêt pour le pays «d’engager une démarche organisée et valoriser les potentiels de l’économie».

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