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L’Instance de médiation et de dialogue a achevé la première étape de sa mission

Le panel face à l’étape cruciale

Les recommandations seront inspirées des propositions et des initiatives qui ont été soulevées et abordées lors des entretiens.

Le feuilleton des consultations et des concertations engagé par l’Instance nationale de médiation et de dialogue tire à sa fin. Cette étape qui a été caractérisée par des rencontres avec les partis politiques, la société civile et les personnalités nationales, a vu l’implication d’un nombre important de représentants de la classe politique et les dynamiques sociales dans le processus politique visant la mise en place d’un mécanisme susceptible d’accélérer la démarche de personnes la solution de la crise institutionnelle qui guette les institutions de l’Etat qui la menacent de véritable impasse aux conséquences désastreuses.
La fin de la semaine dernière, l’Instance de Karim Younès avait terminé ses consultations avec le président du Mouvement national de l’espérance (MNE), Mohamed Hadef et le président du Mouvement El Islah, Filali Ghouini. Dans ce sens, la formation d’El Islah a exprimé sa disponibilité à s’inscrire dans le processus de règlement de la crise politique en allant vers une élection présidentielle comme un moyen judicieux pour rompre avec l’impasse institutionnelle et permettre au pays de retrouver sa stabilité politique et institutionnelle.
Dans le même sillage, Filali Ghouini a souligné à propos de la démarche de l’instance «que le dialogue inclusif et responsable est l’unique voie pour un consensus national entre tous les courants de la société afin de pouvoir organiser une élection présidentielle transparente et régulière, dans les plus brefs délais», et d’ajouter «notre mouvement croit au dialogue sérieux et responsable auquel participent tous les acteurs politiques, la société civile et l’élite nationale pour parvenir au consensus national en privilégiant l’intérêt supérieur du pays notamment en cette conjoncture difficile», a-t-il affirmé.

Révision de la loiélectorale
Ghouini n’a pas caché son soutien clair à la démarche de l’Instance de médiation et de dialogue, il a précisé à ce propos que «El Islah soutient toute initiative de cette instance en faveur du rétablissement de la confiance et du consensus entre tous les Algériens en vue de hâter le règlement de la crise politique dans le pays». El-Islah avait rappelé les conditions de la préparation de l’élection présidentielle en indiquant «la révision de nombreuses lois, notamment électorale, et la création d’une instance nationale indépendante chargée de l’organisation et de la surveillance de l’opération électorale jusqu’à la proclamation des résultats », a-t-il mentionné.
Idem pour le président du Mouvement national de l’espérance (MNE), Mohamed Hadef qui a plaidé pour le préalable de la présidentielle et le dialogue comme seul moyen en mesure d’apporter des solutions sereines et faire éviter au pays des situations d’impasse et de crises politiques graves.
Dans ce registre, le président du MNE a souligné que «nous exigeons une révision de la loi électorale à travers un vrai débat sur l’organisation de l’élection présidentielle et une concertation de manière sereine et constructive afin de préparer les meilleures conditions d’organisation de l’élection présidentielle », a-t-il rappelé. Mohamed Hadef a exprimé sa démarche à l’Instance de médiation et de dialogue qui s’arc-boute sur la démocratisation de l’opération électorale qui a trait à l’élection présidentielle. Cette démocratisation est vue de la part du président de MNE comme gage pour la réussite du processus de dialogue et aussi du préalable de la présidentielle. Mais il conditionne cette réussite à travers la mise en place de garanties et de mesures d’apaisement favorables à la création d’un climat serein et en la matière. Pour Hadef, il faut «aller vers la démocratisation de l’élection présidentielle par la révision de la loi électorale en vue de créer les conditions d’éligibilité des candidats et des mesures d’apaisement pouvant garantir l’exercice de la démocratie et des libertés», a présicé le président du MNE, Mohamed Hadef.
L’étape des consultations et des concertations vient d’être achevée, l’Instance nationale de médiation et de dialogue aura maintenant à faire accélérer le processus politique en actionnant son conseil consultatif pour peaufiner la mouture de sa démarche qui sera présentée sous forme de recommandations étayées.

L’étape cruciale
Les recommandations seront inspirées des propositions et des initiatives, voire des dynamiques qui ont été soulevées et abordées par les partis politiques, la société civile et les personnalités nationales qui ont exprimé leur accord quant aux points communs qui sont véhiculés par l’instance nationale de médiation et de dialogue.
Dans ce sens, le coordinateur de l’Instance, Karim Younès a fait allusion à cette deuxième étape en déclarant que «trois grandes options apparaissent sur la scène politique actuelle. Je pense qu’avec un peu de sagesse et de sens de responsabilité, il est possible de trouver une démarche qui prenne en compte les éléments les plus importants des trois propositions. Je suis rassuré de constater qu’une bonne majorité adhère à la nécessité d’organiser, dans des délais raisonnables, l’élection présidentielle, imposée par les conjonctures économique et diplomatique », c’est une manière de résumer la démarche née du processus enclenché par l’Instance de dialogue et de médiation, mais aussi d’autres dynamiques et plates-formes qui partagent la nécessité d’aller le plus rapidement possible vers l’organisations de l’élection présidentielle pour en finir avec l’instabilité institutionnelle qui guette les institutions de l’Etat et la société à la fois.

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