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Présidentielle : Après avoir remis ses conclusions à son conseil consultatif

Le panel balise la voie

Le panel conclut à la nécessité d’une révision du Code électoral et la création d’une autorité indépendante d’organisation des élections.

La phase ultime de l’Instance nationale de médiation et de dialogue a proposé des avant-projets de révision de Code électoral et aussi de la mise en place d’une autorité nationale indépendante de l’organisation des élections.La déclaration de ces mesures a été faite par Saïd Mokadem lors d’une conférence de presse animée par les membres de l’instance pour évaluer et présenter leur bilan durant toute la période des consultations et des rencontres avec les partis politiques, la société civile et les personnalités nationales. Saïd Mokadem a précisé que «l’Instance nationale de médiation et de dialogue a rencontré environ 300 organisations à caractère associatif et 3000 personnes se reconnaissant comme acteurs dans le Mouvement populaire et aussi les partis politiques et les dynamiques sociales et syndicales », a-t-il précisé.
Les rencontres, selon Saïd Mokadem «ont permis à l’instance d’avoir une idée très claire quant à la démarche souhaitée par l’ensemble des protagonistes politiques, les acteurs de la société civile et du Mouvement populaire. Nous avons dit et précisé que l’Instance nationale n’avait pas de plate-forme préconçue ou préétablie, l’instance s’articule sur le travail de synthèse qui sera fait par ses membres pour refléter les points essentiels et propositions de l’ensembles des acteurs politiques et de la société civile, dans l’objectif de mettre en place un mécanisme de sortie de crise », a souligné Saïd Mekadem, membre de l’Instance nationale de médiation et de dialogue.La réunion d’hier était ponctuée par l’installation due conseil consultatif, dont le rôle sera celui d’un intermédiaire entre le pouvoir réel et les représentants de la classe politique, la société civile et les personnalités nationales, dans la perspective de mettre en branle des mesures concrètes, pour favoriser l’issue consensuelle partagée par l’ensemble des protagonistes.
La sortie d’hier se voulait un soutien sans faille à l’ensemble des revendications de la majorité des partis politiques et les dynamiques sociales et citoyennes, à savoir la révision de la loi organique qui a trait au Code électoral et aussi la création d’une autorité nationale indépendante de l’organisation des élections qui sera permanente et autonome et qui sera financée par les parties qui constitueront l’opération et le processus électoral.Bouzid Lazhari, un autre membre de l’Instance de médiation et de dialogue, a précisé dans ce sens que «nous allons étudier la forme et le fondement juridique de la révision des deux lois, de telle sorte que la démarche n’entravera pas les prérogatives du chef de l’Etat et les représentants dont la mission est de procéder à cette nouvelle démarche et son aboutissement qui doivent être concrétisés à travers l’application des articles 7 et 8 de la Constitution en rapport avec l’élection présidentielle et la consécration de la souveraineté et le choix populaire », a-t-il mentionné.
Le panel a fait recours après la fin de la première étape des consultations à une approche médiane, répondant aux initiatives et plates-formes proposées par les acteurs politiques et la société civile à travers ses multiples dynamiques et organisations. L’instance de Karim Younès a fait en sorte à ce que le consensus exigé par les forces politiques pour le changement, c’est-à-dire les partisans de la plate-forme de Aïn Benian et les acteurs de la société civile, soit le véritable «juste-milieu» dont la démarche consensuelle doit s’exprimer mordicus. Les membres du panel ont, selon toute vraisemblance, essayé de rassembler les approches et les initiatives proposées par les forces politiques et les dynamiques de la société civile pour asseoir une démarche exhaustive et consensuelle, pour qu’elle puisse bénéficier de la crédibilité et gagner en confiance et prouver aussi qu’elle est une structure qui assure la médiation comme instrument pour mettre en place les vertus d’un dialogue inclusif et sérieux à la fois.
L’élection présidentielle, les mesures d’apaisement, le départ du gouvernement Bedoui et son remplacement par un gouvernement de compétences nationales sont des points communs, entre les Forces de changement politique et l’Instance nationale de médiation et de dialogue. Cette synergie sera le point d’orgue qui pourra booster le processus de dialogue dans le but d’asseoir les jalons d’une sortie de crise à travers une élection présidentielle le plus rapidement possible pour éviter au pays le spectre du vide constitutionnel et l’impasse institutionnelle.

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