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Tiraillement et manque de mobilisation

Le PAD S’enlise

Certins partis au sein du PAD, ayant soutenu tambour battant, pendant deux décades, le régime de Bouteflika, parlent, aujourd’hui, d’un processus révolutionnaire.

Dans le cadre de «la journée de mobilisation», qui a été animée par ce qui reste comme composantes des forces du Pacte pour l'alternative démocratique (PAD), les choses semblent verser dans la recherche d'une poussée «thaumaturgique» pour faire sortir ce microcosme de sa spirale léthargique dans laquelle il s'engouffre davantage.
La crise au sein du PAD est saillante, l'éparpillement des forces commence à se faire sentir avec acuité. D'ailleurs, l'intitulé de la rencontre exprime bien l'état de cette structure qui subit de plus en plus des désagréments en son sein. La démobilisation est la caractéristique qui ronge le PAD et cela ne date pas d'aujourd'hui, ça remonte à une année de cela, lorsque certains partis en son sein voulaient inclure d'autres formations politiques d'obédience islamiste. Depuis, les différences et les tiraillements commençaient à s'exprimer en plein jour jusqu'à ce qu'un parti, qui était parmi les premiers fondateurs de cette structure, qui se veut comme un cadre fédérateur et rassembleur des énergies et des forces démocratiques en tant que mouvance, il s'agit du Parti pour la laïcité et la démocratie le (PLD), qui s'est retiré de cette structure au début même du peaufinage de la convention qui détermine les principes qui vont régenter le PAD. La question de l'union n'a pas eu la chance de réussir pour des raisons relevant d'abord de l'approche adoptée par des formations qui sont dans leur majorité disparates et hétéroclites.
Aujourd'hui, les partis restants au sein du PAD tentent de sortir de l'«ornière» organique qui les terrasse pour cause de manque d'efficacité et de mobilisation pour faire concrétiser leur projet qui s'arc-boute sur ce qu'ils appellent communément «la transition démocratique» dans le but d'asseoir un processus constituant. La déperdition politique et idéologique du PAD est visible, voire lisible même à travers ses récentes déclarations où il suggère un mode opératoire qui prête à confusion, pour ne pas dire carrément plongé dans l'éclectisme politique renseignant sur la déroute de cette structure qui souffre drastiquement d'une représentativité concrète sur le terrain comme force de mobilisation.
À ce propos, les forces du Pacte pour l'alternative démocratique ont déclaré que «devant cette situation extrêmement périlleuse, les participants lancent un appel à toutes les forces organisées et aux citoyennes et citoyens dans le pays et dans les communautés algériennes à l'étranger pour constituer ensemble et unitairement un outil de défense de nos libertés», précise-t-on Cet appel renseigne sur la défection des éléments qui constituent ce microcosme au niveau de la mobilisation réelle de ses forces. Appeler le peuple en tant que bloc, montre on ne peut mieux que ce «mouvement» qui veut se doter d'un cadre rassembleur et fédérateur n'est pas en mesure de mobiliser d'abord en son sein, à travers les partis qui le composent. Ce sont des formations nombrilistes sans influence sur le terrain de la mobilisations des masses populaires. Il faut se rappeler que la majorité des «forces» qui se reconnaissent dans le PAD étaient en dehors de l'élan populaire du 22 février, lors de son émergence, c'est-à-dire que ces partis étaient dans le Parlement bénéficiant de la rente du système honni et pestiféré par la majorité du peuple qui s'est soulevée contre le cinquième mandat et contre la corruption galopante de l'oligarchie qui s'est emparée de l'Etat et de ses institutions.

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