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Le groupe de Karim Younès à l’épreuve du terrain

Le oui, mais des partis et personnalités

Les acteurs politiques accueillent l’annonce du Panel de personnalités chargées de conduire le dialogue avec optimisme, mais tous attendent du concret.

Benflis : «Pas d’autre alternative que le... dialogue!»
Ali Benflis est clair : « il n’y a pas d’autre alternative que le...dialogue! ». Dans ce sens, le président du parti Talaie El-Hourriyet a apporté son soutien au Panel des six personnalités nationales qui vont jouer les « médiateurs! » entre les Algériens et le pouvoir. « Le dialogue national est désormais plus qu’un choix, c’est aujourd’hui une nécessité vitale qui inclut l’intérêt suprême de la patrie », écrit Ali Benflis sur sa page Facebook officiel. Ali Benflis se montre des plus confiants, quant à l’issue de ce dialogue. Pour lui, on n’a jamais été proches du règlement de la crise politique depuis son début. « Depuis le début de la crise, nous sommes aujourd’hui plus proches que jamais d’une solution», assure ce «loup» de la politique. «Les conditions du règlement de la crise est à notre portée plus qu’elle ne l’a été durant toutes les précédentes étapes », conclut-il avec beaucoup d’espoir...

RND : «Une réponse à la volonté populaire»
Le parti du Rassemblement national démocratique (RND) a affirmé, jeudi dernier, que l’annonce de la liste des personnalités nationales appelées à diriger le dialogue national «se veut une réponse de bonne foi à la volonté du peuple algérien en faveur du changement et de l’édification d’un Etat fort». «Le RND a accueilli favorablement l’annonce par le chef de l’Etat de la liste des personnalités nationales indépendantes qui superviseront la direction du dialogue national et la mise en place d’une plateforme solide permettant aux acteurs nationaux de la classe politique, la société civile et les forces vives de présenter leurs idées et leurs visions», indique un communiqué du parti. Le parti estime que cette démarche se veut «une réponse de bonne foi à la volonté du peuple algérien en faveur du changement et de l’édification d’un état fort et solide, d’une République de principe et d’une démocratie participative ayant pour référence la Déclaration du 1er Novembre», souligne la même source. Le RND a précisé que cette démarche intervient «en consécration des efforts de l’Armée nationale populaire (ANP) qui n’a de cesse d’appeler à l’impératif d’adopter le moyen du dialogue pour sortir de cette conjoncture et en éviter les complications».

Le PLJ appelle Bensalah à concrétiser ses engagements
Le parti de la Liberté et de la justice prend note des engagements annoncés par la présidence de l’Etat dans le communiqué chargeant un panel de personnalités nationales à mener le dialogue national inclusif en vue de l’élection présidentielle. Dans ce sens, il l’invite à les réaliser rapidement. Le parti de Mohamed Saïd considère que la rupture existe entre le pouvoir et le peuple, laquelle s’est aggravée depuis le 22 février.
Il s’accorde ainsi le temps nécessaire pour s’assurer de la sincérité de la volonté politique du pouvoir, avant de se prononcer sur ses relations avec le panel une fois sa composition définitive achevée. Le PLJ rappelle que les revendications populaires relatives au changement radical sont un tout intégral et indivisible. «Leur satisfaction par un dialogue sérieux et responsable, constitue la seule voie pour la construction d’un Etat fort et juste dans la paix et la solidarité.»

Le PT attend la libération des détenus
Au PT les choses sont claires : «On attend d’abord la concrétisation des mesures d’apaisement. Le parti de Louisa Hanoune insiste sur la libération des détenus politiques. « Le panel qui jouit formellement d’une indépendance dans son fonctionnement et ses prérogatives tiendra une première réunion le dimanche 28 juillet 2019. Le secrétariat permanent du BP restera très attentif sur le sujet des détenus politiques et d’opinion et particulièrement sur les cas du Moudjahid Lakhdar Bouregaâ et de Louisa Hanoune, première responsable d’un parti politique de l’opposition à être écrouée pour ses positions politiques », écrit le parti dans un communiqué. « Le PT, reste convaincu que la voie qui permettra de réaliser le changement radical réclamé par des millions de citoyennes et citoyens réside dans la mise en place d’une Assemblée constituante souveraine », ajoute le communiqué.

FFS : « Un pseudo dialogue »
Le FFS réfute le dialogue ! Le parti de feu Hocine Ait Ahmed le qualifie même de «pseudo dialogue ». « Un pouvoir de fait, vient de dévoiler une liste de six membres chargés de mener un pseudo dialogue en vue d’imposer un scrutin présidentiel au seul profit du régime », écrit le FFS dans un communiqué. « Le FFS considère que cette commission n’a de mandat que celui que les décideurs lui ont attribué afin d’encadrer un dialogue imposé au pas de charge », ajoute le parti dans un communiqué qui estime que « les demandes de mesures de détente annoncées sont largement insuffisantes ».
« Par ce simulacre de dialogue annoncé, les tenants du pouvoir essayent encore une fois de gagner du temps pour détourner la population de sa revendication principale qu’est son autodétermination », insiste le FFS.

Mohcine Belabbas (RCD): «pas de dialogue avec la Isaba»
Le président du RCD, Mohcine Belabbas, etait, chaque vendredi, depuis 23 semaines en train de marcher avec le reste des Algériens. Il s’est fendu d’une declaration à la presse nationale pour réagir contre le Panel chargé de mener le dilaogue national. Belabbas refuse tout dialogue avec le pouvoir actuel. «Nous n’avons pas besoin de médiateurs pour dialoguer. Nous refusons de dialoguer avec ce qu’on appelle la isaba. Nous avons dit dès le départ «yetnahaw gaâ». Ce n’est pas avec ces gens qu’on va dialoguer», a t-il dit. La derrnière commission qui a été annoncée à la télévision algérienne avait pour but de sauver Bensalah qui était fini le 4 juillet. Maintenant, ils veulent le réhabiliter à travers cette commission. Mais, moi je fais confiance aux acteurs politiques autonomes algériens, à la société civile algérienne. Il n’y aura pas de dialogue avec ces gens là», a t-il conclu.

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