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Le ministre de l'Intérieur l'a affirmé

Le nombre de harraga en Italie est «très faible»

Selon le ministre de l'Intérieur, les harraga algériens sont de moins en moins nombreux à se diriger vers le littoral de «la botte».

Contrairement à ce qui est rapporté ici et là, concernant la présence d’un grand nombre de harraga algériens en Italie, le ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, Kamel Beldjoud, a affirmé que «celui-ci est très faible». C’est ce qu’il a déclaré, hier, à Alger, en marge de sa rencontre avec son homologue italienne, Mme Luciana Lamorgese, qui effectue depuis, hier, une visite en Algérie. Au menu des travaux de cette rencontre figuraient des discussions, notamment sur le phénomène de l’émigration clandestine, comme l’a souligné le ministre Beldjoud. Cela avant d’assurer au sujet de l’émigration clandestine que «l’Algérie assume ses responsabilités et prend les décisions qui s’imposent à ce sujet». Le ministre faisait allusion aux innombrables tentatives d’émigration clandestine mises en échec par les services de sécurité, qui ont intensifié les patrouilles de jour comme de nuit sur les zones considérées plaques tournantes de la harga vers l’Europe : les cotes mostaganémoises, oranaises et annabies. Derrière chaque vague d’émigration clandestine se cachent des réseaux mafieux de passeurs. Une mafia qui profite du «rêve» de jeunes Algériens, majoritairement chômeurs, encouragés par les récits de ceux qui ont réussi la traversée… Des dizaines de jeunes qui prennent le large à bord d’embarcations de fortune au risque de leur vie, pour tenter de rejoindre la rive nord de la Méditerranée, sont interceptés presque chaque jour que Dieu fait, comme l’affirment les bilans des services précités. Des réseaux de passeurs sont également démantelés, comme cela s’est récemment passé à Tizi Ouzou. Tout les maillons de la chaîne de la harga sont traqués par les services en charge du dossier, comme cela a été le cas à El Tarf où un fabriquant d’embarcations pour harraga a été écroué, il y a de cela une semaine. «L’Algérie et l’Italie disposent de tous les atouts pour aller de l’avant dans nos relations, à travers une large coopération dans divers domaines, notamment pour ce qui est des flux migratoires et de toutes les aides que pourrait apporter la Protection civile», a souligné la ministre italienne de l’Intérieur.
Par ailleurs, il y a lieu de noter, que dans le cadre de la lutte contre ce phénomène, la loi algérienne, punit les harraga arrêtés et les remet à la Justice pour tentative d’émigration clandestine. Sans oublier les accords signés par l’Algérie avec différents pays pour l’expulsion des harraga. 

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