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Il veut associer toutes les franges de la société pour élaborer la Constitution

Le «New Deal» de Tebboune

Dès que l’avant-projet de Constitution sera finalisé par le Comité chargé de sa rédaction, un très large débat sera ouvert, incluant la société civile et les partis politiques.

Les grandes lignes de la feuille de route annoncée par le président de la République, pour la révision de la Constitution, et la concrétisation du dialogue, se précisent à mesure que les consultations avancent. A ce propos, il faut savoir que le président de la République a confirmé que « dès que l’avant-projet de Constitution sera remis par le Comité chargé de sa rédaction, un très large débat sera ouvert, incluant la société civile et les partis politiques. Des débats contradictoires seront organisés par les médias audiovisuels publics, et ceux-ci ouverts à l’opposition. A l’issue du débat, des amendements, des rajouts ou des changements consensuels seront pris en compte.
La forme du dialogue autour du projet de Constitution sera adaptée en fonction des propositions », rapporte le directeur de cabinet à la présidence de la République.
Cette précision renseigne sur la volonté de la Présidence à accorder une importance capitale à l’aspect politique et social que doit revêtir cette opération afin d’approfondir son ancrage dans les attentes et revendications populaires.
«L’installation du Comité, un mois après la prise de ses fonctions de président de la République, traduit la détermination de M. Abdelmadjid Tebboune à concrétiser ses engagements électoraux et à aller rapidement vers des réformes politiques et institutionnelles auxquelles aspirent les citoyens», confirme M. Ayadi, directeur de cabinet de la Présidence. De ce fait, il est clair qu’au-delà de l’aspect technique et juridique que lui conférera le travail du comité d’experts, sa soumission à un débat large incluant tous les acteurs de la scène politique, et son ouverture sur des amendements, ne peuvent qu’acter les prémices d’un changement profond dans la pratique de la politique et dans la vision de la gouvernance de l’Algérie nouvelle.
Autrement dit, la société civile, les partis politiques et les associations seront étroitement associés et pèseront de tous leurs poids sur les décisions et résolutions finales, qui seront proposées par voie référendaire au peuple. C’est donc en s’inscrivant complètement dans les orientations énoncées dans son programme électoral, que le président de la République, entame cette phase hautement délicate, où les vraies bases d’un projet de société seront scellées et naîtront de l’impératif résultat de réhabilitation de la confiance et la crédibilité, entre le citoyen et le pouvoir.
Bien que les consultations entamées par le président de la République, ne soient qu’ à leurs premiers balbutiements, et s’accompagnent de conditions préalables exprimées par certains de ses interlocuteurs, elles se profilent cependant dans l’optique profonde de réussir l’émergence d’un consensus autour des voies de sortie de crise et des axes à retenir pour la construction de la nouvelle République, tant attendu par le peuple et tous les antagonistes de la scène politique, mais jamais atteint. C’est précisément dans cet axe névralgique que le président révèle dans cette rencontre avec Soufiane Djilali, des actions majeures qui acteront le principe de changement où il sera question de «diminuer les prérogatives du président de la République, de renforcer le Parlement qui aura le pouvoir d’auditionner publiquement les ministres dans leur gestion et de censurer le gouvernement. Enfin, une séparation réelle sera opérée entre le pouvoir exécutif et le pouvoir judiciaire.
Le référendum pour la Constitution sera suivi d’un amendement de la loi électorale et une élection législative serait envisageable avant la fin de l’année en cours».
Dans ce contexte, il va sans dire qu’à travers ces orientations qui représentent les ébauches du nouveau champ politique, l’organisation d’élections législatives ouvre de facto l’accès à tous les acteurs de la scène politique de repenser et d’acter leurs redéploiement et positionnement du fait, que ce rendez-vous électoral, impose la dissolution du Parlement, et par conséquent relance la distribution des cartes, et peut se profiler comme un gage de confiance envers l’opposition et envers la contestation populaire, en vue de réussir leur adhésion au dialogue.

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