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Les enseignants du primaire ne décolèrent pas

Le mouvement de grève peu suivi à Béjaïa

La grève des enseignants licenciés du primaire de Béjaïa ont observé il ya quelques jours une grève qui a paralysé partiellement le secteur et un sit-in devant la direction de l’éducation.

Sur les cinq cents écoles primaires de la wilaya de Béjaïa, seules 81 ont été paralysées par le mouvement de grève observé, il ya quelques jours, pour la énième fois par les enseignants licenciés et ayant exercé dans le cycle primaire du secteur de l’Education nationale. La Coordination nationale des enseignants du primaire, refuse toujours de se satisfaire des promesses du ministère, restées à ce jour au stade « verbal et non palpable». Du coup, c’est l’escalade. Hier, certains établissements primaires de la wilaya de Béjaïa n’ont pas fonctionné dans leur totalité. La pression des enseignants licenciés exerçant dans le primaire prend alors une autre tournure et se radicalise un peu plus. Si la radicalisation n’est pas généralisée, il n’en demeure pas moins qu’elle reste une réalité à prendre en compte. Le mouvement de grève cyclique, n’a pas connu un suivi important à en juger la déclaration du directeur de l’éducation de la wilaya qui parle de « 8% de suivi ». «Le ministre de tutelle n’a toujours pas satisfait nos revendications», se désole la coordination. Les enseignants licenciés exerçant dans les écoles primaires ont entamé, depuis plusieurs mois, un mouvement de protestation ayant pour objet à la satisfaction de leurs revendications, dont notamment la révision du classement des enseignants du primaire, pour laquelle le ministère avait affiché un niet catégorique, au prétexte que ce point nécessite l’ouverture du statut particulier, chose qui ne figure pas dans ses prérogatives. Concernant le décret présidentiel 266-14, le ministre de l’Education de l’ancien gouvernement avait promis son application à partir de 2020, mais sans effet rétroactif à compter de 2014, comme cela avait été revendiqué par les protestataires. Les revendications liées à la révision du volume horaire et à la dispense des enseignants des tâches non pédagogiques, comme l’encadrement des élèves dans la cour et les cantines ainsi que celles liées au volet pédagogique lesquelles n’ont pas non plus trouvé de réponses satisfaisantes auprès de la tutelle.
La protestation, qui s’était alors traduite par la reconduction successive de la grève de trois jours, a évolué l’année dernière par la décision de boycotter les compositions du 1er trimestre. Les enseignants du primaire ont annoncé leur intention de poursuivre leur lutte jusqu’à l’aboutissement de leurs revendications et comptent au besoin passer à une grève illimitée, s’il le faut. Pour rappel, ils poursuivent une grève nationale cyclique (chaque lundi) depuis le 6 octobre dernier. Ils se sont carrément démarqués de tous les syndicats de l’éducation et refusent d’être le parent pauvre du secteur. Le conflit qui les oppose à leur tutelle risque de perdurer, au détriment de la scolarité des élèves.

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