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Fabrication de la chloroquine en Algérie

Le groupe Saidal s’y met

A défaut de traitements et de médicaments efficaces, la chloroquine reste l’unique bouffée d’oxygène pour les malades.

Aujourd'hui l'Organisation mondiale de la santé et particulièrement les grandes firmes de l'industrie pharmaceutique, de par le monde, sont mises à rude épreuve, face à la propagation spectaculaire de la pandémie du coronavirus. En l'absence de médicaments propres, celles-ci se rabattent sur d'anciennes molécules destinées initialement au traitement d'autres pathologies.
Idem pour le Groupe Saidal qui compte se lancer dans le développement et la fabrication de la chloroquine utilisée dans le protocole thérapeutique pour traiter des patients atteints du nouveau coronavirus (Covid-19), a-t-on appris auprès du directeur de marketing et des ventes au sein du Groupe, Youcef Ouakli.
Ouakli a fait savoir que «Saidal a procédé en coordination avec ses collaborateurs, juste après l'adoption de ce traitement en Algérie, à l'examen de la possibilité de son développement, une question désormais prioritaire pour le Groupe».
En dépit de la saisie de toutes les quantités de la molécule mère de ce médicament par les pays fabricants et l'interdiction de son exportation, «Saidal a engagé, les procédures nécessaires pour importer certaines quantités de cette molécule pour produire la chloroquine au niveau local», poursuit-il. «Il sera produit en tant que médicament générique, un partenaire étranger devant assurer la molécule mère. Nous sommes à un stade avancé», a-t-il souligné.
Pour rappel, le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Abderrahmane Benbouzid, avait défendu, jeudi dernier, le choix fait par le Comité scientifique d'utiliser la chloroquine pour traiter le Coronavirus, estimant que l'Algérie n'avait «pas d'autre choix».
Toutefois, il y a lieu de signaler que l'étude menée par l'équipe du médecin français, Didier Raoult, affirme que «l'efficacité de l'hydroxychloroquine et l'azythromycine pour traiter le Covid-19 et diminuer précocement la contagiosité», a été «très critiquée par la communauté scientifique pour ses failles méthodologiques», selon le site Web sciencesetavenir. Il
y est mentionné également que «des failles méthodologiques de cette étude, notamment le manque d'un groupe de contrôle convenable (qui n'existe même pas dans cette nouvelle étude), ne lèvent pas les doutes et ne permettent toujours pas d'arriver à ces conclusions».
Mieux encore, une étude chinoise publiée le 6 mars 2020 conclut que l'hydroxychloroquine n'a pas d'effet sur les patients de Covid-19. Les deux chercheurs tombent d'accord sur une évidence, «il faut attendre des études complémentaires (telles que l'essai clinique lancé en Europe avec 3 200 patients, qui inclut la chloroquine) avant de pouvoir conclure sur l'efficacité de ce traitement», ajoute la même source.

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