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Critiqué par les algériens

Le gouvernement tente la séduction

Loin d’être une révélation, la déclaration du ministre de la Communication intervient dans un contexte politique particulier.

«Le règlement des problèmes que rencontre l’Algérie passe par l’organisation d’une élection présidentielle à travers un dialogue inclusif et constructif. Le peuple algérien est convaincu que le règlement des problèmes du pays passe par l’élection, et ce, à travers un dialogue sincère et démocratique. L’Etat accomplit son devoir à travers toutes ses institutions et tente de répondre aux revendications de tous les secteurs, et s’emploie nuit et jour à satisfaire les exigences de la société dans tous les secteurs» a déclaré ce jeudi, le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, Hassane Rabhi, lors de la cérémonie à l’occasion de l’Aïd el Adha. Loin d’être une révélation, la déclaration du ministre de la Communication intervient dans un contexte politique particulier, comme un soutien d’appoint au parcours de l’Instance nationale pour le dialogue et la médiation, conduit par Karim Younès. Et pour cause, après les déboires qui ont entaché la naissance de ce panel, et devant la ténacité de son coordinateur, motivée par le souci de mettre la sécurité et l’unité du pays au- dessus de toute considération, cet énième appel renforce les efforts du panel et encense ses actions. Et ce dans un moment où la scène politique semble s’embourber entre les initiatives de rassemblement des forces de l’opposition qui, à chaque rencontre, implosent sous le poids des guerres intestines et les vaines tentatives des partis de l’allégeance à recouvrir un semblant de crédibilité auprès de l’opinion publique, notamment après l’incarcération de leurs leaders. C’est précisément à travers ce cafouillage politique et face aux dangers interne et externes qui menacent le pays, que l’urgence de se diriger vers un dialogue regroupant tous les acteurs de la scène politique, économique et sociale, se précise de plus en plus, autour de l’ultime objectif , qui est celui d’aboutir à la création d’une instance indépendante et consensuelle, pour l’organisation de l’élection présidentielle, dans des conditions acceptées par toutes les parties. Cependant, il n’en demeure pas moins, que dans son évolution, et à travers les multiples rencontres, avec les représentants du Hirak, les personnalités nationales et avec le président de l’Etat, le panel de médiation, réitère sa détermination à poursuivre sa mission, annonçant l’adhésion prochaine d’une liste large de personnalités nationales dans le but de prêter main forte au panel et d’asseoir définitivement, un conseil des sages les prochains jours. Une étape importante dans le processus de dénouement de la crise, du fait qu’elle s’apparente, par son aspect fédérateur, à un point de jonction pour toutes les initiatives et les propositions qui verront le jour au cours du dialogue.
En somme, entre la minorité contestante et la majorité silencieuse, l’espoir de voir l’Instance de médiation réussir le double exploit d’imposer des préalables au dialogue et en même temps convaincre les forces vives du pays à lever l’urgence qui pèse sur lui, et qui ne peut se mesurer, qu’au regard de la gravité des conséquences d’une désobéissance civile ou d’une ingérence étrangère tant espérée par les ennemis de la nation, demeure tapi dans l’ombre du mur de méfiance qui se dresse entre le peuple et l’Etat. 

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