{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

Des manifestations du 17 octobre 1961 aux accords d’évian

Le forcing de la Fédération de France

Porté par l’élan du retentissement de cette grève dont l’écho s’est fait entendre dans les travées du siège de l’ONU à New York, le combat continue parallèlement à la lutte armée.

Dans le cheminement de l'Histoire, les événements s'enchevêtrent et souvent jouent un rôle de catalyseurs pour d'autres évènements. C'est le cas des manifestations du 17 octobre 1961 qu'il faut inscrire dans un contexte global de l'époque de la guerre de Libération nationale. Aux yeux de nombreux historiens et des acteurs de la révolution, ces tragiques événements du 17 octobre 1961 à Paris, ont précipité l'engament des négociations pour l'indépendance de l'Algérie. Après la fin de cette grève le 22 novembre 1961, le GPRA proclame le 1er Novembre 1961, 7ème anniversaire du déclenchement de la Révolution, Journée nationale pour l'unité du peuple algérien et l'intégrité de son territoire. Portée par l'élan du retentissement de cette grève dont l'écho s'est fait entendre dans les travées du siège de l'ONU à New York, la lutte continue parallèlement à la lutte armée. Ainsi les 2, 3 et 4 février 1962, un colloque s'est tenu à Rome spécialement sur le problème algérien, ayant pour thème «L'unité et l'intégrité de l'Algérie: crime de colonialisme». Il a eu un grand retentissement international. Le FLN est représenté par une importante délégation du GPRA, présidée par Mohamed Bedjaoui, conseiller politique. et maître Jacques Verges du Collectif des avocats du FLN. Une centaine de délégués représentant 26 pays différents participent aux travaux. La plupart étaient des juristes, avocats, professeurs de droit. La délégation française est composée d'éminents professeurs, personnalités politiques, des journalistes intéressés à des titres divers par le problème algérien, parmi eux figurent: André Mandouze, Laurent Schwartz et Hervé Bourges. Ont assisté également à ce colloque, les représentants des mouvements d'indépendance africains (Angola, Guinée dite portugaise, Cameroun, Niger, Mozambique et Ile de La Réunion). S'ensuivent le 8 février 1962 des manifestations importantes à Paris organisées par les partis de gauche et les syndicats contre la poursuite de la guerre d'Algérie et les menaces de l'OAS. II est demandé au gouvernement et au président de la République d'engager des négociations officielles avec le Gpra. Il y a eu sept morts parmi les manifestants, étouffés dans la bouche du métro Charonne, réprimés par la même police du préfet Maurice Papon. Les négociations se sont poursuivies de novembre 1961 au 17 mars 1962, dernier jour des pourparlers officiels, soit cinq mois, jour pour jour, après le 17 octobre 1961. Ces négociations ont donné lieu aux conclusions des pourparlers d'Evian.

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré

Les + Populaires

(*) Période 7 derniers jours