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Naïma Salhi

Le fantasme de la haine

C’est par des déclarations racistes, un discours de haine et des appels à la division que s’est distinguée, ces derniers mois, la présidente et députée du parti de l’équité et de la proclamation (PEP), Naïma Salhi. Cette dernière qui avait déjà créé en 2017, la polémique autour de la généralisation de l’enseignement de la langue amazighe en Algérie affirmant avoir menacé sa fille de mort si elle venait à prononcer un mot en tamazight, a redoublé d’animosité depuis le lancement du mouvement de protestation, tentant de dresser des Algériens contre d’autres Algériens. La députée, à travers des vidéos et des écrits publiés sur les réseaux sociaux, s’est attaquée aux Kabyles les traitant de «traîtres, juifs et zouaves» entre autres qualificatifs. Elle a aussi insulté les habitants du Sud en les traitant «d’ânes, d’idiots et de vendeurs de thé». Les dérapages racistes de la députée ont aussi atteint des symboles de la Révolution nationale. Naïma Salhi a accusé le moudjahid Lakhdar Bouregaâ d’intelligence avec l’étranger. Elle est allée jusqu’à remettre en cause son combat durant la guerre de libération au sein des rangs de l’ALN. Une pétition appelant à la condamnation de la députée a été lancée et des dizaines de plaintes ont été déposées, depuis juin 2019, par des citoyens, des avocats et même par la famille du moudjahid Bouregaâ, mais aucune suite n’a été donnée. Naïma Salhi continue à déverser sa haine sans qu’elle ne soit nullement inquiétée par la justice et les citoyens s’interrogent sur l’inaction de l’appareil judiciaire, mais aussi sur le silence observé par la commission juridique de l’APN. Après toute cette violence verbale qui tombe sous le coup de la loi, la justice est tenue de réagir !

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