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Le panel a rencontré Jil Jadid et le forum de l’élite nationale

Le dialogue : le dénominateur commun

Jil Jadid ne rejette pas l’initiative, sauf que le dialogue doit être corroboré par des mesures d’apaisement et des garanties.

Le processus des consultations maintient sa cadence et son rythme, l’Instance nationale de dialogue et de médiation a rencontré en fin de semaine le parti Jil Jadid, présidé par Soufiane Djilali et Le forum de l’élite et des compétences nationales. Ces deux rencontres se rejoignent dans la mesure où la démarche est ouverte sur l’ensemble de potentiel national constitué de la classe politique à travers les partis de l’opposition et la société civile et des personnalités nationales.
Les consultations ont opté pour le même mode opératoire, celui d’avoir plus d’avis, d’approches et d’initiatives dans le but d’enrichir et d’approfondir le processus de dialogue et de médiation sans que cela se substitue aux autres démarches. De ce point de vue, l’Instance nationale de dialogue et de médiation avait échangé des vues et des approches sur les solutions quant à la crise qui caractérise les institutions de l’Etat. Dans ce sens, le parti Jil Jadid avait soulevé quelques réserves, voire des conditions pour que le dialogue réussisse et que la démarche soit réalisable. Sur cette question, Soufiane Djilali a exigé que «l’ensemble des acteurs de la scène politique parviennent à un consensus à même d’éviter les tensions et les risques qui pourraient avoir des conséquences graves pour l’avenir du pays et faire prévaloir la sagesse en cette conjoncture difficile», a-t-il souligné.
La démarche de Soufiane Djilali se veut comme un double processus qui consiste à joindre la solution politique à la crise à travers une élection présidentielle, mais aussi adosser ce processus à une dynamique politique qui donnera au pays la chance à travers son nouveau président élu d’opérer les changements tant exigés par le peuple, c’est-à-dire une constituante qui finira par consulter le peuple via un référendum à propos de la nouvelle Constitution qui permettra au pays d’accéder à une nouvelle ère politique.
Les concessions à faire «doivent viser uniquement la consolidation des principes de l’Etat de droit et de démocratie», et d’ajouter dans le même sillage «les conditions devant être réunies pour organiser un dialogue national crédible et trouver une issue à la crise politique actuelle», a précisé Soufiane Djillali lors de sa rencontre avec les représentants de l’instance nationale de dialogue et de médiation.
Jil Jadid ne rejette pas l’initiative, le dialogue est inéluctable, sauf que ledit dialogue doit être corroboré par une série de mesures d’apaisement et de garanties que le pouvoir réel est interpellé pour les réunir aux fins de réussite de ce dialogue et ses objectifs.
Les conditions posées par Soufiane Djilali sont énumérées via sa déclaration aux membres de l’Instance nationale de dialogue et de médiation en indiquant que «Jil Jadid ne pourrait être partie prenante à ce dialogue sans la réunion de certaines conditions, notamment la libération des personnes arrêtées, l’ouverture des médias et le départ du gouvernement actuel», et d’ajouter que l’on «doit aboutir à une solution acceptable pour tous et prendre en considération les craintes légitimes de l’opposition quant à une refonte globale du système politique, outre l’amendement des lois relatives aux élections et à la création d’une autorité indépendante chargée de l’organisation de l’élection présidentielle», a rétorqué le président de Jil Jadid, Soufiane Djilali.
Les consultations ont été exprimées sur la base d’un agenda et une feuille de route qui a été aussi abordée par les précédentes rencontres avec les partis politiques et la société civile. Dans ce sens, Soufiane Djilali était clair sur les modalités qui mèneront vers la présidentielle, mais il ajoutera en la matière que «l’organisation d’une élection présidentielle, suivie d’un processus constituant devant ouvrir la voie à un référendum populaire sur la Constitution», a-t-il conclu.
Idem pour le forum de l’élite nationale, de l’Instance nationale de dialogue et médiation avait reçu dans le cadre des consultations et des échanges d’approche, le président de ce forum, Youcef Kacimi et sa délégation constituée de responsables de 16 universités nationales. Le forum des universitaires et de l’élite nationale a souligné dans cette perspective qui a trait aux solutions politiques pour sortir le pays de la crise «la nécessité d’un dialogue sérieux et responsable pour permettre au peuple d’exercer son droit constitutionnel, à travers l’organisation d’une élection présidentielle régulière et transparente garantissant l’édification d’un Etat de droit», a affirmé le président du forum, Youcef Kacimi. Le président du forum de l’élite nationale, Youcef Kacimi, a insisté sur «la révision de la loi portant régime électoral pour concourir à la réussite de la prochaine échéance, et conférer davantage de légitimité aux institutions de l’Etat, la démission du gouvernement actuel désigné par l’ancien président, à la lutte contre la corruption et à la poursuite en justice des personnes impliquées dans des affaires de corruption, et l’installation d’une Instance nationale chargée de la surveillance, de l’organisation des élections avec un rôle renforcé en matière de contrôle des résultats du scrutin », a-t-il mentionné.
Le forum de l’élite nationale adhère d’emblée au processus de changement qui fera de la solution constitutionnelle sa démarche et sa voie, c’est ce qui fait que les consultations avec l’Instance nationale de dialogue et de médiation n’ont pas connu des frictions ou des approches opposées quant à la solution de la crise politique qui taraude le pays.

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