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Les oulémas musulmans l’attestent

«Le dialogue est le meilleur remède»

Ces derniers ont souligné l’importance d’accélérer l’adoption de mesures claires et pratiques à même de réunir les conditions de rétablissement de la confiance.

En parallèle au rejet par la population de l’alternative de l’Etat pour sortir de la crise, l’Association des Oulémas musulmans se dit favorable à la voie du dialogue, car « c’est un choix civilisé pour sortir de la crise », ont indiqué samedi dernier, les membres de cette organisation. Ces derniers ont encore souligné, par le biais d’un communiqué, l’importance d’accélérer l’adoption de mesures « claires et pratiques à même de réunir les conditions de rétablissement de la confiance ». A l’issue de la réunion, des membres de son bureau national, l’association a soumis quelques propositions, dont « la création d’un organe national indépendant de supervision, d’organisation et de contrôle des élections, et la formation d’un gouvernement d’union nationale composé de différentes compétences, avec l’exclusion des symboles de la corruption», en vue «d’ouvrir la voie à l’élection d’un président de la République, dans le cadre de l’impartialité, la transparence et la libre concurrence».
Elle a appelé également toutes les parties agissantes de la scène nationale à «faire montre de sens de responsabilité, faire prévaloir l’intérêt suprême du pays et accélérer l’ouverture d’un dialogue inclusif et indépendant qui aboutira à la mise en place des mécanismes de concrétisation de la phase de pré-élection et permettant d’atteindre des résultats acceptés par tous».
L’association s’est félicitée, en outre, de «toutes les initiatives nationales appelant à une sortie rapide de la crise», soulignant «sa disponibilité à poursuivre tous les efforts visant au rapprochement des vues et à l’adoption d’un programme à même de sortir le pays de la crise actuelle». A ce titre, l’Association des Oulémas musulmans algériens a mis l’accent sur l’importance de «s’attacher aux principes partagés par tous les Algériens et qui sont susceptibles de garantir la réalisation d’une solution consensuelle et constitutionnelle de sortie de la crise, dont principalement la déclaration du 1er Novembre et les articles de la Constitution, notamment 7 et 8». Cette même association avait invité, en juin dernier, à la mise en place d’une période de transition.
Les membres de l’organisation avaient signé un appel commun avec d’autres syndicats et associations, adressé à l’armée, la classe politique et au Hirak, les invitant à aller vers une période de transition pour éviter au pays une impasse dangereuse. Les signataires avaient jugé que les «référendums exprimés chaque vendredi supplantent toute autre consultation». Mais voilà, les citoyens persistent et signent en exprimant leur rejet de l’offre de Bensalah quant à instaurer un dialogue.
Pour rappel, le Forum civil pour le changement, membre de la dynamique de la société civile, avait proposé une liste de 13 personnalités nationales afin de mener le dialogue et la médiation. Toutefois, ces mêmes personnes, qui auraient été choisies pour leurs accointances avec le Hirak ne semblent pas faire l’unanimité du côté du peuple. Pour une grande partie, ces figures ont été imposées dans le but de récupérer le mouvement citoyen.
En attendant, la crise politique perdure, le rapport de force entre les composantes du Hirak d’un côté, et les décideurs de l’autre, persiste et les chances de voir naître un consensus sont, jusque-là, imperceptibles.

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