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Bedoui a prononcé une allocution en Conseil des ministres

Le dernier baroud du gouvernement

Il ne s’attribue pas tous les honneurs, mais estime que lui et l’équipe qu’il drive ont contribué à maintenir la stabilité.

Le gouvernement Bedoui a quasiment fini sa mission. La loi de finances 2020 est censée être le dernier texte législatif du court «mandat» d’un gouvernement, le moins que l’on puisse dire, est qu’il a concentré sur lui, toutes les tares d’un système finissant. Le Conseil des ministres d’avant-hier est objectivement son dernier et d’ici au 12 décembre prochain, c’est-à-dire moins de deux mois, Noureddine Bedoui retournera certainement dans son «angle mort». Il se fera, comme à son habitude, depuis sa nomination au Premier ministère, très discret, le temps que s’organise le scrutin présidentiel. Mais tel un «baroud d’honneur», le timonier du gouvernement entend laisser son empreinte dans l’Histoire de la République. Il mettra en évidence, dans ce qui passe pour être sa dernière allocution, «le travail colossal consenti par l’ensemble des institutions de l’Etat ayant fait montre de solidarité pour sortir de la crise qui en est à ses derniers jours après la convocation du corps électoral par le chef de l’Etat». Bedoui s’est défendu d’avoir été un facteur de blocage durant les six mois les plus critiques de l’Histoire de l’Algérie indépendante. Et pour cause, pour lui «l’histoire retiendra l’acte des vaillants enfants de ce pays qui lui ont fait éviter de tomber dans le chaos dès le début». Il ne s’attribue pas tous les honneurs, mais estime que lui et l’équipe qu’il drive y ont contribué. «Ce que l’Algérie a accompli, à ce jour, n’aurait été possible n’étaient-ce ces hommes vaillants, fidèles au serment des chouhada, en tête desquels l’Armée nationale populaire». L’hommage justifié amène le Premier ministre à évoquer «l’image, ô combien éloquente, du peuple qui s’est uni autour de son Armée, une image qui a impressionné le monde entier». Cela étant, Noureddine Bedoui s’est, bien entendu, senti l’obligation de mettre en exergue le rôle joué par l’équipe gouvernementale intérimaire qu’il dirige, dans cette phase historique, si délicate. En effet, il rappellera dans son allocution que «l’ensemble des administrations et des instances publiques, en tête desquelles le gouvernement et les autorités locales, sont mobilisées plus que jamais et engagées à contrer, à déjouer toute tentative d’atteinte à l’impartialité et à la crédibilité du processus électoral». L’objectif n’est pas de se faire valoir de quoi que ce soit, mais de dire aux Algériens, et devant l’Histoire, que le gouvernement a tenu sa mission de bout en bout, qu’il s’est mis au service de la République, sans arrières pensées politiciennes. Il est vrai que la précision est de mise en pareilles circonstances. Cela est d’autant plus à l’actif de l’Exécutif que son responsable en second a souligné son rôle dans la mise «à la disposition de l’Autorité nationale indépendante des élections (Anie) tous les moyens humains et matériels pour assurer le bon déroulement de ce rendez-vous électoral», note le Premier ministre qui termine symboliquement sa mission par l’adoption de la loi de finances 2020, en attendant l’examen de passage de la présidentielle du 12 décembre prochain. 

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