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Obstacles à l’exportation des produits nationaux

Le coût des transports exagérés

Des représentants de groupes industriels publics l’ont souligné lors d’un atelier organisé en marge de la 28e édition de la Foire de la production nationale.

L’économie nationale doit absolument sortir de sa dépendance aux exportations des hydrocarbures. La problématique est centrale. Le pays traverse une crise financière dont les conséquences peuvent s’avérer désastreuses. Les exportations hors hydrocarbures, gaz représentent un volume très faible pétrole voire insignifiant. Elles représentent bon an mal an moins de
3 milliards de dollars. Même pas quoi couvrir la facture d’importation des produits alimentaires qui s’élève à plus de
8 milliards de dollars. Un constat implacable qui impose la mise en œuvre d’une nouvelle stratégie qui mettrait en valeur et aux normes internationales les produits nationaux destinés à l’exportation. Les potentialités ne manquent pas. L’Algérie secrète des produits à foison, agricoles notamment (dattes, huile d’olive, agrumes…) qui ne demandent qu’à être labellisés. Ce n’est, en plus, pas le seul secteur qui représente le fer de lance de la mise en place d’une économie productrice de richesses. La 28ème foire de la production nationale qui se tient du 22 au 31 décembre sous le thème
« Algérie : une économie diversifiée, créatrice et compétitive » tombe à point nommé pour l’attester et à relancer un débat constamment ressassé sans qu’une trajectoire ne se dessine pour espérer mettre fin à la question de la rente pétrolière qui est loin de garantir l’avenir du pays, celui des générations futures. Où se situerait donc ces blocages qui permettraient de sortir de cet imbroglio ? Pourquoi le produit national dont les qualités sont pourtant attestées éprouve autant de difficultés à s’exporter ? Le coût des transports est, particulièrement, pointé du doigt. Des représentants de groupes industriels publics l’ont souligné lors d’un atelier dont le thème était : « L’entreprise publique face aux défis de l’exportation », organisé mardi dernier en marge de la 28e édition de la Foire de la production nationale. En ce qui concerne le groupe Saidal, sa chargée des exportations, Lalia Laouar, a mis en avant sa difficulté d’accéder à tous les marchés africains, en particulier celui du Soudan dont de nombreux opérateurs ont montré leur intéressement pour développer des relations commerciales avec Saidal. « Pour l’exportation de ces produits vers les différents pays, le groupe Saidal recourt à la compagnie nationale de navigation aérienne (en tant qu’entreprise publique) » a révélé Lalia Laouar qui a déploré qu’Air Algérie ne dessert pas actuellement le Soudan. Saidal a déjà participé à un Salon international au Soudan qui a été une réussite totale en termes d’intérêt pour les produits exposés de la part de plusieurs laboratoires et sociétés spécialisés dans l’importation de médicaments, qui ont exprimé leur disposition à conclure des contrats avec l’Algérie, a-t-elle affirmé. Sauf que le problème du transport constitue une entrave à la réalisation de cet objectif, a regretté la chargée des exportations du Groupe Saidal qui a souligné que le recours aux prestations d’autres compagnies de transport aérien a un coût très élevé et non bénéfique pour l’entreprise. Et le transport maritime ? « Les dessertes de la Compagnie nationale de navigation (Cnan) se limitent aux pays de la Méditerranée, alors que Saidal entretient, depuis les années 1990, de relations plus larges avec les pays de l’Afrique de l’Ouest et les pays voisins, à l’instar de la Tunisie, le Maroc et la Libye. » a expliqué Lalia Laouar. « Les procédures relatives au transport des marchandises à exporter de l’usine au port constituent un obstacle majeur dans les opérations d’exportation. Les coûts élevés du transport des marchandises en quantités importantes au niveau des ports et le chargement sur les bateaux engendrent des charges lourdes pour le groupe », a déclaré de son côté, le représentant du groupe industriel des ciments d’Algérie « Gica », Azzedine Asfirane. Les représentants d’entreprises sont unanimes : pour augmenter la capacité concurrentielle des groupes publics en matière d’exportation, de lever les obstacles logistiques et réduire les coûts du transport, notamment des prestations portuaires. Une condition sine qua non pour lever les voiles…

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