{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

Fabrication de masques

Le complexe de textiles de Relizane s’y met

La reconversion de l’une de ses unités à la fabrication des masques sera une réelle bouffée d’oxygène pour la collectivité nationale qui en a grandement besoin en ces temps de pandémie de coronaviraus.

L’usine de filature du complexe des textiles de Relizane vient de passer en mode Covid-19 en affectant ses équipes à la production de masques de protection.
La direction de ce mégacomplexe, sise au niveau du parc industriel de Sidi Khettab, a décidé d’interrompre ses chaînes de production pour s’inscrire ainsi dans la stratégie de l’effort de la solidarité nationale. «Nous nous sommes engagés à répondre aux besoins de la wilaya en matière de moyens de protection afin de casser la chaîne de transmission du Covid-19», a affirmé un cadre de Tayal, soulignant que tous les efforts de l’usine sont désormais orientés vers la confection des masques en tissu de coton pour contribuer à la prévention contre la progression de ce virus. «Nous avons jusque-là offert 1720 unités à l’APC de Sidi Khettab, 420 unités à la direction pénitentiaire de Relizane, 240 à la direction de la Protection civile, 100 à la direction du centre d’enfouissement technique et 60 autres à l’agence du Crédit populaire algérien» a indiqué le même responsable saluant la direction de l’enseignement et de la formation professionnels pour son implication dans son plan d’action sociétal, en mettant à sa disposition un important lot de tissu. «Ces masques ne sont pas stérilisés au niveau des ateliers de production, mais l’utilisateur pourra le faire en opérant un lavage au détergent à une température de 60°C avant de le sécher et le repasser à forte température», a précisé le même responsable. Fruit d’un partenariat algéro-turc qui a abouti à la création de la société mixte « Tayal », le mégacomplexe de Relizane s’étend sur une superficie de 250 hectares avec un investissement de plus de 171 milliards de dinars (714 millions de dollars), est le plus grand à l’échelle africaine. La reconversion de l’une de ses unités à la fabrication des masques sera une réelle bouffée d’oxygène pour la collectivité nationale qui en a grandement besoin en ces temps de pandémie de coronavirus. Il est attendu qu’un autre géant du textile se joigne à cette louable initiative, à savoir le complexe textile industriel de Draâ Ben Khedda, à 10 km à l’ouest de Tizi Ouzou. Ce fleuron de l’industrie nationale qui fournissait durant les années 1980 le marché européen en tissus de qualité a survécu à plusieurs contraintes et subi de nombreuses mutations.
Il a été récemment repris par l’Entreprise algérienne des textiles industriels et techniques (Eatit), dont le ministère de la Défense détient 60% du capital. Son entrée dans la fabrication de masques, d’ailleurs jugée quelque peu tardive par les observateurs, sera également un autre apport conséquent pour le pays qui s’apprête à sortir progressivement du cofinancement.

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré