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Entre la fatalité et la médecine

Le citoyen se résigne

De quoi sera fait demain, c’est-à-dire pendant le mois de Ramadhan avec le confinement prorogé et si la pandémie subsiste ?
Moult questions viennent à l’esprit. Attendue celle des « islamistes » qui vont évoquer la « punition d’Allah » contre les mécréants supposés l’être, qui errent dans l’impunité de l’heure.
Seront aussi évoqués les confinements qui ont conduit à la fermeture des innombrables mosquées du pays où se rassemblaient des milliers de personnes, voire des millions à l’échelle nationale simultanément aux mêmes moments de prière. Sera également évoquée le non-respect de la distanciation sociale entre les personnes pour empêcher le danger véhiculaire du virus d’un individu à l’autre. Les mosquées resteront fermées bien sûr sur observations médicales si le danger persiste et continue à faucher les vivants.
Sera enfin, et certainement, évoquée la fatalité si chère à notre peuple….même s’il s’en sort de « bonne facture » de cette pandémie qui a ratatiné des peuples entiers de par le monde.
Cette crise sanitaire n’a pas manqué d’alimenter des voix acérées qui critiquent tout acte de protection ou d’hygiène, de comportement citoyen, de recommandations contre la panique, d’assurances que l’Algérie « maîtrise la situation »…Enfin, il serait fastidieux d’énoncer toutes les vociférations contre les pouvoirs publics qui s’évertuent à « calmer le jeu » par des décisions courageuses (et nécessaires) à l’instar du prolongement du confinement ou de l’annonce régulière et fondée des malades admis dans les hôpitaux et déclarés guéris ou décédés, selon...
Il faut, par ailleurs, citer les élucubrations de certains qui « nient » carrément le nombre de morts chez nous et ailleurs du reste. Une sorte de fuite en avant qui dénonce, sans le savoir, les « fake news » qui circulent de façon éhontée sur les réseaux sociaux. « Que ma tête soit sauvée ! », « Yakhtti rassi » ! Ainsi, dit ce vieil adage irresponsable. Tant que l’individu, algérien en l’occurrence, n’est pas touché personnellement ou l’un de ses proches, un voisin, un membre de sa famille ou un ami, rien ne l’émeut ni l’angoisse. C’est ce qu’on appelle, quelque part, l’espoir caché de survivre sans avoir à « rouler » avec les masses populaires qui, elles, ressentent la peur de mourir en se cachant de « bonne foi » derrière la fatalité. La solidarité et la confiance en soi et surtout en celui voué au personnel médical algérien, restent les « maîtres-mots » de ce passage difficile, certes, mais dont l’Algérie viendra à bout si…

De Quoi j'me Mêle

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