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L’ANP a connu un bond en avant depuis 2004

Le chef qui a modernisé l’armée

Drones fabriqués localement, 4x4 «made in Bladi» et sous-marins qui lancent des missiles. Voilà comment Gaïd Salah a laissé l’Armée algérienne…

«La seule véritable industrie en Algérie est l’industrie militaire.» C’est avec cette phrase lourde de sens que le nouveau président de la République avait inauguré, dimanche dernier, la foire de la production nationale. Ces éloges de Abdelmadjid Tebboune résument le haut niveau qu’a atteint cette institution des plus sensibles. Durant les 15 dernières années, l’institution militaire a connu un véritable bond en avant, et cela que ce soit du point de vue des forces ou de la production. En effet, le 3 août 2004, Ahmed Gaïd Salah est nommé chef d’état-major de l’Armée nationale populaire. Il s’était donné comme objectif la modernisation des Forces armées algériennes avec comme seul objectif d’en faire une armée professionnelle. La force régionale est devenue une force mondiale puisque l’ANP occupe le «top 30» des armées les plus fortes de la planète, en étant première au Maghreb et seconde sur le continent africain. Cette puissance de feu a atteint son summum le 29 septembre dernier avec une démonstration de force supervisée d’un œil de lynx par le défunt chef d’état-major, vice-ministre de la Défense nationale. Ce jour-là, l’Algérie avait intégré le cercle réduit des pays aptes à «lancer des attaques au sol par missile depuis des sous-marins». Une prouesse qui avait été reprise et saluée par la presse du monde entier. «L’exercice tactique réalisé par deux submersibles algériens de type Kilo 636 a propulsé la marine de ce pays, parmi le nombre restreint des forces navales capables de lancer des attaques au sol par missile depuis des sous-marins», tirait la presse internationale dans la Une de ses manchettes. «Cela dénote d’une grande percée technologique. Ainsi, l’Algérie est devenue le seul pays dans la Méditerranée, aux côtés d’Israël, à disposer d’une telle capacité dissuasive», analysait le journal espagnol ABC. Le même titre soulignait, également, que «même la France ne dispose pas pour l’instant de cette capacité de lancer des missiles tactiques depuis ses sous-marins». Pour dire le haut niveau atteint par notre armée. Gaïd Salah a réussi à construire un géant. Sa stratégie était l’armement tous azimuts ! L’Algérie a supplanté l’Afrique du Sud – avec 43% des importations contre 18% – comme principal acheteur d’armements. C’est devenu le plus grand et le plus dynamique marché de défense du continent. Ainsi, le volume des livraisons d’armement vers l’Algérie a connu un accroissement de 277% entre 2003 et 2007. Cette course vers l’armement a été accompagnée par un transfert de technologie. L’industrie de défense algérienne se limitait à des licences, portant sur des matériels légers, russes et chinois (fusils d’assaut et lance-roquettes), cible désormais la haute technologie. L’exemple le plus frappant est celui des drones fabriqués en Algérie. Lancée depuis 2016, la fabrication de ces engins a été un véritable succès. Très performants, ils ont effectué avec succès des missions de reconnaissance et de destruction. Le prochain objectif que s’était assigné le défunt était la fabrication de…missiles ! L’Armée nationale populaire s’était lancé officiellement dans le développement et la fabrication de missiles. Elle devrait rejoindre le club très fermé des armées capables de fabriquer leurs propres missiles. L’ANP a, sous les ordres de Gaïd Salah, aussi, lancé la première voiture «made in Bladi». Il faut rappeler que c’est elle qui avait lancée en premier dans cette industrie avec les très prestigieux 4x4 du géant allemand Mercedes-Benz. Des véhicules de tous types qui ont pris leur envol, pendant que dans le domaine civil, cette industrie est sur le point de mourir. Pour dire à quel niveau est arrivé notre armée sous la conduite de Gaïd Salah faisant d’elle la digne héritière de l’Armée de Libération nationale (ALN). Il a ainsi imprimé à ce fleuron national le sens de l’altruisme, de l’abnégation et du sacrifice. La modernisation de l’armée est donc l’autre combat réussi, laissant derrière lui des troupes modernes, capables de répondre à tous les défis. La phrase qu’il a dit le jour de la démission de l’ex-président, Abdelaziz Bouteflika, prend aujourd’hui tout son sens : «Nous sommes convaincus qu’aussi longtemps qu’une personne puisse vivre,, elle est appelée à disparaître un jour, mais la patrie vivra éternellement…». 

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