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Education nationale-Enseignants du cycle primaire

Le bras de fer se poursuit

A l’approche des examens du deuxième trimestre, les enseignants grévistes ne décolèrent pas.

Hier , au premier jour de la grève cyclique hebdomadaire de trois jours, initiée par la Coordination nationale des enseignants du primaire, un sit-in a été organisé devant le siège du ministère de l’Éducation nationale au Ruisseau (Alger). En effet, les trois coordinations de la capitale étaient présentes, c’est-à-dire Alger Est, Centre et Ouest, rejoints par d’autres enseignants grévistes venus de différentes régions à l’instar de Tizi OuzoU, Boumerdès, Blida ou encore Sétif. Tout au long de la manifestation, les présents ont scandé des slogans hostiles à la tutelle, estimant que cette derrière fait preuve de « dédain » sans précédent, à l’égard des enseignants du cycle primaire et de leurs revendications. Selon les organisateurs, ce rassemblement se veut un droit de réponse au communiqué rendu public par le ministère
de l’Éducation samedi dernier. Dans ce communiqué il «met» en garde contre les appels à la grève «Le ministère de l’éducation met en garde les enseignants et les fonctionnaires de l’Éducation nationale, à faire preuve de vigilance quant au recours à ces appels anonymes qui n’ obéissent à aucun cadre légal et ne sont pas inscrits dans le cadre du respect des mesures réglementaires en vigueur», peut-on lire sur ledit communiqué, ajoutant : «Au moment où le ministère de l’Education nationale a fixé un calendrier de rencontres bilatérales avec les syndicats autonomes du secteur pour écouter et répondre à leurs préoccupations, conformément à l’engagement du premier responsable du secteur, lors de sa première rencontre de prise de contact avec les syndicats, tenue le 14 janvier dernier, où il a été constaté, des appels aux mouvements de protestations, à travers les réseaux sociaux, sans respect des lois de la République». «Ce communiqué est en contradiction directe avec les prérogatives de l’institution puisque on y voit des jugements, or il n’est pas de son ressort de prononcer des jugements» argumentent les présents, ajoutant : «Ils sont où les experts de la tutelle ?» tout en affirmant que «que ce communiqué n’est rien d’autre qu’un commentaire médiocre d’une tutelle qui se contredit avec elle-même et les décisions prise par le passé», signalant toutefois que la Coordination nationale des enseignants du primaire est un mouvement unitaire, pas celui de certains individus. Pour rappel, depuis le 6 octobre, les enseignants du primaire observent des grèves cycliques et revendiquent, notamment la baisse du volume horaire, le reclassement à l’échelle 13 de la Fonction publique et la révision des programmes scolaires.

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