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La Russie serait prête à réduire son quota de production

Le baril tout feu tout flamme

Les Russes qui avaient été autorisés d'augmenter leur production de 65.000 b/j pourraient l'annoncer lors du sommet de l'Opep+ qui se tiendra le 4 mars.

Les prix du pétrole démarrent la semaine du bon pied. Le baril de Brent s'échangeait, hier, vers 15h15 heure algérienne, à 63, 27 dollars enregistrant une hausse de 1,11 dollar par rapport à la clôture de la semaine dernière, achevée le 19 février. Alors que le pétrole américain s'est hissé au-dessus des 60 dollars. Une barre symbolique qu'il avait cassée le 15 février pour la première fois depuis une année. Une dynamique toujours alimentée par l'exceptionnelle vague de froid qui a frappé certaines régions des Etats-Unis. Il faut rappeler que ces températures glaciales impriment un nouvel élan à la reprise des marchés de l'énergie, stimulant la demande de carburant et d'électricité tout en menaçant la production de pétrole et de gaz au Texas. L'Etat du Texas, poumon énergétique américain, a été touché de plein fouet la semaine dernière par une masse d'air froid venue de l'Arctique. Cet épisode climatique extrême, qui a fait des ravages à travers le Sud et le Centre des Etats-Unis, a entraîné l'arrêt de 40% de la production pétrolière du pays, souligne Carsten Fritsch, analyste du second groupe bancaire allemand, Commerzbank. Ce qui a provoqué un resserrement de l'offre qui a poussé les prix à la hausse avec une perturbation significative de la production américaine, qui n'est pas prête à revenir à la normale: les dégâts sont immenses. «Les ingénieurs sont désormais confrontés aux dommages causés par la glace sur les infrastructures, il faudra probablement un certain temps avant que la production américaine ne revienne à la normale», a constaté Michael Hewson, analyste de CMC Markets. Les regards sont aussi braqués sur le prochain sommet de l'Opep+ qui se tiendra dans un peu plus d'une semaine, le 4 mars précisément. Le marché prête une oreille attentive aux décisions qui seront prises, notamment par l'Arabie saoudite, chef de file incontesté de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole et la Russie, autre poids lourd du marché mondial de l'or noir et membre influent de l'alliance Opep-non Opep. «Des rumeurs de plus en plus nombreuses laissent entendre que la Russie est prête à commencer à freiner les réductions de production» de brut, a indiqué Ipek Ozkardeskaya, de Swissquote. Il faut rappeler que la Russie a été autorisée à augmenter sa production de 65.000 barils/jour lors de la 13e Réunion interministérielle Opep-non Opep qui s'est tenue le 5 mars dernier. Cette augmentation exceptionnelle a été décidée en prenant en considération les besoins énergétiques croissants, de ce pays, durant la période d'hiver. L'Arabie saoudite annonçait pour sa part de nouvelles coupes. «La production du pays serait réduite d'environ un million de barils par jour sur la période février-mars.» avait assuré le ministre saoudien de l'Energie, Abdelaziz ben Salman. En excluant les réductions annoncées par l'Arabie saoudite, la baisse totale de l'offre de l'Opep+ s'élève donc à environ 7,05 millions de bpj d'ici mars. Il faut rappeler que la décision de l'Opep+ de retirer 7,2 millions de barils est entrée en vigueur depuis le 1er janvier. Les «23» se sont entendus pour limiter l'augmentation de leur production de 500000 barils à partir de cette date, contre près de 2 millions de barils par jour initialement prévus..

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