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Les prix du pétrole démarrent la semaine en légère hausse

Le baril au petit trot

Le Brent, référence du pétrole algérien, évoluait au-dessus des 55 dollars, hier, en cours d'échanges.

Laborieux. Les prix du pétrole entament la première séance de la semaine sur une légère hausse. Le Brent, référence du pétrole algérien, évoluait au-dessus des 55 dollars, hier, en cours d'échanges. Une petite hausse qu'il n'est pas sûr de faire fructifier.
Les cours de l'or noir semblaient plutôt timorés. Pris entre l'espoir que suscite le plan de relance américain et les craintes d'une recrudescence de la pandémie de Covid-19 qui retarderait le déconfinement, ce qui hypothéquerait l'amélioration de la consommation d'or noir et briderait, pour un moment encore, l'économie mondiale. C'est schématiquement ce qui détermine l'évolution des cours de l‘or noir. Un troisième confinement est de plus en plus évoqué en France qui traverse «un moment inquiétant», d'après la Haute autorité de la santé, tandis que les Etats-Unis pourraient imposer de nouvelles interdictions d'entrée sur son territoire pour les étrangers et qu'au Royaume-Uni, Boris Johnson dit réfléchir également à durcir les contrôles aux frontières alors qu'en Allemagne, le climat des affaires s'est dégradé en janvier, selon l'enquête de l'institut IFO, rapporte l'agence Reuters.
Un durcissement des mesures de confinement serait fatal pour la demande mondiale d'or noir. «Le marché peut facilement passer de l'euphorie à un certain pessimisme», fait remarquer Sebastian Paris Horvitz, stratège de Lbpam.
«L'évolution de la pandémie ne cesse de répéter une musique assez claire: son contrôle sera bien plus laborieux que ce que nous pensions», a-t-il souligné. Le contexte sanitaire reste toujours aussi préoccupant; malgré des campagnes de vaccination massives, les cas de contamination ont explosé depuis l'apparition d'un variant du Covid-19 en Grande-Bretagne, en Afrique du Sud et au Brésil. L'inquiétude est d'autant plus exacerbée, avec sa propagation dans certains pays européens (France, Allemagne) mais aussi au Japon. Autant de pays avec lesquels il faut compter pour la relance de la croissance mondiale. Est-ce la fin de la fête pour le baril?
Les cours de l'or noir ont atteint leur plus haut niveau depuis près d'une année, en ce début de 2021. Poursuivront-ils leur ascension? Les avis divergent. Goldman Sachs les voit franchir les 65 dollars d'ici mi-2021. Pour UBS, le baril de Brent se situerait autour des 60 dollars à partir du second semestre de 2021. «Malgré les risques, nous pensons que les actions de l'Arabie saoudite et de l'Opep+ ont fixé un nouveau prix plancher de 50 dollars le baril, pour 2021. En conséquence, nous pensons qu'une modeste révision à la hausse de nos perspectives de prix est justifiée pour le premier trimestre 2021», indiquent les experts de S&P Global Platts Analytics. Le ministre de l'Énergie, Abdelmadjid Attar, a, de son côté, exclu un baril de pétrole à 60 dollars ou plus durant le premier semestre 2021. «La situation énergétique est liée à la situation sanitaire et il est impossible que le prix du baril dépasse 60 dollars au cours du premier semestre 2021», a-t-il affirmé, hier, sur les ondes de la Chaîne 1.
Il faut souligner que les prix du pétrole continuent d'être soutenus par l'Opep+ qui a décidé d'opter pour la prudence et de n'ouvrir que progressivement ses vannes. 7,2 millions de barils par jour à partir du
1er janvier avant qu'elle ne passe à 7,05 millions de bpj d'ici mars avec, il faut le souligner, une baisse unilatérale de l'Arabie saoudite de pas moins d'1 million de b/j. Tout cela a permis de passer à un prix du baril de plus de 55 dollars actuellement.

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