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Plaidoiries dans le procès de l’ancien Dgsn

La tâche ardue de la défense

Les avocats de Hamel et sa famille avaient la lourde tâche de «dégraisser» un énorme dossier.

Le procès de l'ancien directeur général de la Sûreté nationale (Dgsn), Abdelghani Hamel et des membres de sa famille s'est poursuivi, hier, au tribunal de Sidi M'hamed, pour le cinquième jour consécutif, par les plaidoiries de la défense des accusés. Abdelghani Hamel et les membres de sa famille sont poursuivis dans plusieurs affaires de corruption, principalement liées au «blanchiment d'argent, enrichissement illicite, trafic d'influence et obtention de fonciers par des moyens illégaux».
Les avocats de Hamel et sa famille avaient la lourde tâche de «dégraisser» un énorme dossier. Leur mission était quasi impossible, d'autant plus que la précision de l'interrogatoire de la juge et le caractère percutant du réquisitoire ont fait planer la certitude d'une plaidoirie à blanc. On ne voyait pas comment les avocats de Hamel et sa famille pouvaient plaider l'acquittement ou même les circonstances atténuantes, tellement les charges retenues contre leurs mandants étaient claires. La posture des avocats des nombreux haut fonctionnaires impliqués dans le dossier, était par contre bien moins contraignante. La défense avait quelques arguments à faire valoir. Ainsi, pour ce qui concerne l'ancien wali de Tlemcen, Zoubir Bensebane, aon avocat a mis en exergue le fait que le wali avait reçu l'ancien Dgsn «dans le cadre de ses prérogatives» et que l'examen du dossier d'investissement des fils de Hamel s'était effectué «par une commission spécialisée», la Défense a plaidé l'innocence de Zoubir Bensebane. De même que la défense de l'ancien wali de Tipasa, Ghellaï Moussa a plaidé son innocence, avançant pour motif que son client a appliqué les instructions de l'ancien ministre de l'Intérieur et de l'ancien Premier ministre».
La Défense de l'accusé Abdelghani Zalène, ancien wali d'Oran, a plaidé son innocence, arguant qu'il a procédé aux «mêmes mesures lors de l'exercice de ses fonctions au poste de wali d'Oum El Bouaghi et de Béchar». Le procureur de la République près le tribunal de Sidi M'hamed a requis 20 ans de prison ferme à l'encontre de l'ancien directeur général de la Sûreté nationale (Dgsn), Abdelghani Hamel et de son fils Amiar et 15 ans de prison ferme à l'encontre de ses autres enfants, Mourad, Chafik et Chahinez et 10 ans de prison à l'encontre de son épouse, Annani Salima, assortis d'une amende de 8 millions de dinars chacun, outre la confiscation de leurs biens saisis et comptes bancaires. Dans le même cadre, le représentant du ministère public a requis une peine de 10 ans de prison assortie d'une amende d'un million DA à l'encontre de l'ex-directeur général de l'Office de promotion et de gestion immobilière (Opgi), Mohamed Rehaimia et l'ex-directeur des Domaines de la wilaya de Tipasa, Bouamrane Ali.
Le procureur de la République près le tribunal de Sidi M'hamed a requis également une peine de 8 ans de prison ferme assortie d'une amende d'un million DA à l'encontre de l'ex-directeur de la Régie foncière de la ville d'Alger, Maâchi Fayçal, l'ancien directeur de l'industrie par intérim de la wilaya d'Oran, Khaldoun Abderrahim et l'ancien directeur des Domaines de la wilaya d'Oran, Maâlam Samir. Une peine de huit ans de prison a été requise à l'encontre du chef du service technique à l'Agence foncière d'Alger, Hmirat Djelloul et Chenine Nacer, un cadre à la direction des Domaines à la wilaya d'Alger.

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