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Annaba

La solidarité est un rituel ancestral

à Annaba on n’exprime pas sa solidarité uniquement par les mots, mais aussi et surtout par les faits.

Ce sont tous les enfants de Annaba et des Annabis. Orphelins ou issus de familles démunies, ces enfants sont à la charge de la société annabie quelle que soit sa situation. Orphelins de père et de mère, ou sans familles ou encore, celle-ci n’a pas les moyens de leur assurer les besoins minima en pareille occasion, telles que celles de l’Aïd El Fitr, ou une compagnie conviviale. Ces enfants ont le droit de vivre des moments agréables et il est du devoir des Annabis de leur offrir le temps et l’espace pour se sentir membre à part entière dans la société.
Dans cette optique, à Annaba, le sentiment de responsabilité à l’égard de cette frange de la société prend le dessus, dans tout acte de solidarité. Qu’il soit engagé par des associations, scouts musulmans, institutions ou même par de simpled individus, l’élan de solidarité n’est autre que ce sentiment de responsabilité de la société envers ses membres. La solidarité, pour la wilaya de Annaba, n’est pas cet élan occasionnel. C’est un geste dont la pérennité est ancestrale, aussi bien pour les habitants de Annaba, que pour ces responsables. A Annaba on puise des moyens en procession et on use de l’amour «pour aider son prochain», mais surtout du «partage», pour équisser le sourire, est la spécificité de la ville de «Lalla Bouna». Méme si c’est le temps d’un iftar ou d’une soirée animée, l’essentiel est que les Annabis arrivent toujours à se surpasser, en matière d’œuvre charitable. Ce rituel de toutes les occasions qu’elles soient religieuses ou autres, a transformé Annaba en «île de la solidarité».
C’est le moins que l’on puisse dire quand on sait que dans cette wilaya, aucun enfant ne doit pleurer et ne peut rester privé de ses habits de l’Aïd. Le sourire d’un enfant est un challenge pour Annaba, où tous les acteurs concernés par le partage et l’aide d’autrui, ont œuvré à porter ces deux valeurs à leur plus haut niveau. En ce sens, 150 orphelins accompagnés de leurs proches, ont été conviés, hier, au complexe Sabri de Annaba, au traditionnel iftar collectif du mois sacré du Ramadhan, en présence des autorités locales, civiles et militaires.
Cette action, qui se veut caritative dans sa 11e édition, est organisée annuellement en l’honneur des enfants orphelins par la direction des affaires religieuses et des wakfs de la wilaya. Ainsi, le wali de Annaba a présidé la cérémonie de remise de 3 000 trousseaux (vêtements de l’Aïd), à titre symbolique, à des enfants orphelins, dans une ambiance conviviale.
Puis les enfants concernés par cette initiative ont eu droit à une soirée culturelle et artistique. Pour les potaches, la présence de ces responsables, est un gage de considération et d’intérêt au sein de leur société. L’action s’inscrit dans le cadre d’un élan de solidarité qu’entretiennent les dons des âmes charitables.
Pour leur part, les scouts musulmans algériens de la wilaya de Annaba, ont procédé à la distribution du couffin du Ramadhan et les vêtements de l’Aïd pour plus de 500 enfants. La solidarité, pour Annaba, signifie aussi les restaurants de la Rahma. Cette année, la wilaya a enregistré un bond aussi quantitatif que qualitatif en matière de nombre de points de iftar pour «Aabir Essabil».
33 restaurants ont été ouverts cette année dans toutes la wilaya de Annaba, comparativement au Ramadhan de 2018, où on n’en comptait que 19. Cette tendance haussière témoigne de la solidarité envers son prochain.
 

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