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Election présidentielle / A six jours de la fin de la collecte des signatures et du retrait des formulaires

La semaine des grandes surprises

Plus de 145 postulants ont retiré les formulaires, mais d’ici la fin de la semaine le décompte final sera fait. Ils ne devraient être plus qu’une dizaine pour un seul fauteuil…

Top chrono ! Plus que six jours avant la clôture du délai de dépôt des candidatures pour la présidentielle du 12 décembre prochain. En effet, l’Autorité nationale indépendante des élections (Anie) indique que le dernier délai de dépôt des candidatures est fixé à samedi prochain, minuit. «Les postulants à la candidature pour l’élection présidentielle du 12 décembre doivent déposer leurs dossiers au plus tard, le 26 octobre 2019 à minuit, conformément à la loi organique relative au régime électoral, modifiée et complétée par la loi organique du 14 septembre 2019», assure l’Anie dans un communiqué. Cette semaine s’annonce donc des plus décisives pour cette joute électorale, reportée déjà à deux reprises. D’ici samedi prochain on aura une idée bien claire sur les candidats qui s’affronteront pour la course vers El Mouradia. Combien seront-ils ? Qui seront-ils ? Quel poids ont-ils ? Y aura t-il un candidat surprise ? Tant de questions qui trouveront une réponse dans moins d’une semaine, comme d’ailleurs on sera une bonne fois pour toutes fixé sur la tenue de cette élection.
Pour le moment, un seul candidat semble avoir validé sa candidature. Il s’agit de Azzedine Mihoubi. Il a annoncé avoir fini la collecte des signatures. Le secrétaire général par intérim du Rassemblement national démocratique (RND) devrait déposer son dossier, mardi prochain. L’état –major du RND soutient avoir récolté plus de 120 000 signatures, soit le double du nombre exigé. D’autres candidats devraient lui emboîter le pas durant la semaine, même si certains choisiront de faire durer le suspense jusqu’à la dernière minute. Ces candidatures seront, certainement, «piochées» dans la liste des responsables de partis, à l’instar de Belkacem Sahli, président de l’Alliance nationale républicaine (ANR), Ali Benflis, président du parti Talaïe El Hourriyet, Abdelaziz Belaïd, président du Front El Moustakbal, Aissa Belhadi, président du Front de la bonne gouvernance, Abdelkader Bengrina, président du mouvement El Bina, ainsi que Ali Zeghdoud, président du parti du Rassemblement algérien (RA) et Mourad Arroudj, président du parti «Errafah». Des personnalités ayant choisi de ne pas s’«encombrer» de couverture politique figurent, également, en bonne position. On cite, entre autres l’ancien Premier ministre, Abdelmadjid Tebboune, et l’ancien président du Parti national pour la solidarité et le développement (Pnsd), Rabah Bencherif. Toutefois, des surprises ne sont pas à écarter. Des candidats de cette liste pourraient faire face à la désillusion du difficile parcours de la récolte des signatures, particulièrement en cette période des plus délicates.
Ils pourraient donc «échouer» à ce tour préliminaire pendant que des candidats que l’on n’attendait pas, où que l’on ne connaît même pas réussiront à franchir le pas ! La présidentielle tunisienne étant encore dans les mémoires. On pourrait avoir notre Kais Essaïed… Autre surprise, un candidat de dernière minute qui a les «reins» assez solides pour ramasser 50 000 signatures en quelques jours.
Cela paraît difficile, mais tout est possible… On pense, bien évidemment, à l’ex-chef du gouvernement, Abdelaziz Belkhadem, dont le nom est cité avec insistance ces derniers jours. Candidat ou pas candidat ? Il ne reste que quelques jours pour le savoir. On est sur la dernière ligne droite. Plus de 145 postulants ont retiré les formulaires, mais d’ici la fin de la semaine le décompte final sera fait. Ils ne devraient être plus qu’une dizaine pour un seul fauteuil…
La campagne électorale qui démarrera officiellement autour du 14 novembre prochain fera événement et il est attendu à ce que des partis, comme Talaïe El Hourriyete, le Front El Moustakbel, El Bina et l’ANR fassent « rouler le tambour » et ouvrir un vrai débat sur la perspective de la présidentielle comme une solution sérieuse à la crise institutionnelle que traverse le pays. Si jusqu’à ce jour le discours anti-présidentielle a occupé l’espace du débat public, à partir du mois de novembre prochain, les Algériens auront enfin un vrai débat équilibré. Chacun défendra sa thèse et l’urne décidera.
On n’en est pas encore là. Pour l’heure, les 145 candidats ont encore 6 jours devant eux pour réunir les 50 000 signatures individuelles au moins, réparties sur 25 wilayas avec un minimum de 1200 signatures par wilaya. C’est ce que prévoit la loi électorale amendée. Encore 6 jours, pas un de plus.

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