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Elle s’étend du mois d’avril jusqu’à la mi-mai

La saison du greffage en mal de connaisseurs

Cette période allants du mois d’avril jusqu’à la mi-mai est la plus propice pour le greffage des plants des autres arbres fruitiers.

Depuis quelques semaines, c’est le temps des greffages des arbres fruitiers. Après Yennayer qui coïncide avec la mi-janvier, les populations vont dans leurs champs à la recherche de greffes pour multiplier leurs vergers. Jadis, tout le monde maîtrisait les techniques mais de nos jours, il semblerait que ce n’est plus le cas. Pour vérifier cela, une tournée à travers plusieurs villages met en évidence ce déclin du greffage.
En effet, interrogés, les jeunes ont des connaissances rudimentaires sur cette technique nécessaire pour le maintien de l’arboriculture. Beaucoup d’entre eux nous répondront qu’en théorie, l’opération est facile à réaliser mais dans la pratique, ce n’est pas du tout le cas. « J’ai essayé d’effectuer quelques greffes d’oliviers mais ça n’a pas donné de résultats. Je pense qu’entre théorie et pratique, il y a un grand écart », reconnaît un jeune dans la commune de Boudjima. D’autres considèrent que les techniques ont évolué et se sont modernisées d’où le désintérêt des jeunes.
Aussi, ces derniers temps, une autre manière de procéder à la multiplication des arbres s’installe peu à peu. Les plants ne sont plus tirés des variétés sauvages qui se trouvent dans les champs. L’oléastre n’est plus greffé avec des plants d’oliviers comme faisaient les anciens. Aujourd’hui, les gens achètent des marchés et des pépinières. Une méthode que les vieux refusent d’accepter pour plusieurs raisons. « L’olivier greffé sur un oléastre peut vivre plusieurs siècles, contrairement aux plants achetés dans les pépinières et les marchés », explique un vieil homme rencontré au marché de Tigzirt qui a également donné d’autres arguments pour nous convaincre.
De son côté, la direction des services agricoles déploie ses techniciens, afin de vulgariser les techniques dans les milieux des agriculteurs. Le greffage de l’olivier détient la palme en matière de stages effectués en direction de la catégorie. En effet, à travers les communes, des journées sont organisées par les techniciens pour permettre aux propriétaires des oliveraies d’agrandir leur surface exploitée. C’est également une manière de développer encore plus la filière. Aussi, cette stratégie de modernisation des techniques du greffage rencontre un engouement de plus en plus grand à travers les communes. à rappeler enfin, que cette période allant du mois d’avril jusqu’à la mi-mai est la plus propice pour le greffage des plants des autres arbres fruitiers. Ce qui fait que les agriculteurs s’y mettent à travers les champs. L’arboriculture de montagne est un autre créneau non négligeable que les services de l’agriculture comptent développer. La wilaya possède un potentiel énorme en la matière, surtout concernant la cerise, la pomme, la poire et d’autres arbres qui poussent sur les monts allant du littoral jusqu’aux confins du Djurdjura. Pour l’instant, la wilaya de Tizi Ouzou arrive parmi les meilleures en matière de développement des filières, mais il demeure un sérieux problème relatif à la commercialisation de la production.

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