La sagesse des Algériens l’a emporté

Le 57ème vendredi du Mouvement populaire n’a pas eu lieu, la raison est plus que majeure, il s’agit de la pandémie du coronavirus qui guette le monde en général. La conscience et la sensibilisation ont apporté leurs fruits, quant à l’annulation des marches de vendredi et de mardi pour parer au risque de la propagation du virus Covid-19 aux conséquences dévastatrices en matière de contamination de masse et rapide à la fois.Les appels à la sagesse ont donné des résultats, les citoyens ont bien compris que leur vie et la vie des autres sont primordiales, il y va de la santé publique pour ne pas dire de la sécurité nationale. La panique guettait un nombre important d’Algériens et d’Algériennes qui alertaient tout le monde sur la gravité et la dangerosité de la situation causées par la propagation du coronavirus et ses conséquences néfastes sur la santé et la vie de la majorité des citoyens. Le confinement volontaire a pris le dessus, la sensibilisation est visible sur le terrain, dans les grandes villes, les quartiers populaires et les endroits connus pour être des espaces de regroupement de masse dont le risque de la propagation du virus est quasi sûre. Depuis trois jours, les Algériens ont pris au sérieux cette pandémie qui menace le monde, d’ailleurs c’est cette prise de conscience salutaire qui a alerté sur la nécessité de suspendre les marches et les manifestations du 57e vendredi et les risques que cela pourrait engendrer comme état de panique et de psychose généralisée. Certes, bien que certaines voix investissent les réseaux sociaux et les supports médiatiques pour semer la confusion et faire dans la manipulation politicienne bassement vile, elles n’ont pas pu influencer la lucidité et la conscience des Algériens quant au danger que constitue le coronavirus avec ses cortèges de morts si la banalisation l’aurait emporté. La capitale qui avait l’habitude d’observer chaque vendredi les marches du Mouvement populaire, est aujourd’hui ville fantôme, le confinement s’est exprimé avec un haut sens de responsabilité cette fois-ci contrairement au 56ème vendredi où les citoyens ne mesuraient pas encore le danger de ce virus et ses retombées sur la vie collective des citoyens qui risquent d’être touchés par ce virus mortel. Les reporters photographes sont venus en force ce vendredi sans le Hirak pour prendre des photos montrant pour la première fois la capitale sans le brouhaha des citoyens et sans le bruit qui se faisait entendre en battant le pavé. La capitale est une ville morte, c’est une bonne chose dans la perspective de déjouer les plans de certains aventuriers et suicidaires qui voulaient faire de ce vendredi un massacre médical en appelant les citoyens à maintenir les marches et les manifestations. Heureusement que la conscience et la sagesse des Algériens et des Algériennes l’ont emporté et ont su déjouer et mettre à nu les apprentis sorciers qui investissent dans le drame des Algériens et dans les crises aux conséquences dangereuses sur la vie de la majorité du peuple. L’urgence est maintenant à la solidarité, l’entraide et l’implication de tous pour faire face à ce danger planétaire qui menace l’humanité. Pour nous, les Algériens, nous devons nous armer de conscience et de discipline pour parer à la propagation massive du virus et du coup gagner le défi de la prévention face à ce danger invisible mais ravageur.Les Algériens doivent renforcer leur unité et cohésion nationales dans ce genre d’épreuves, il ne faut pas suivre le chant des sirènes qui pêchent en eaux troubles, et qui n’ont de souci que d’ouvrir des brèches dans la perspective d’affaiblir la cohésion de notre peuple et de sa solidarité.