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Installation des délégués locaux

La république s'ouvre aux citoyens

Le contexte que traverse le pays doit faire de ce genre d'instances un moyen efficace pour lutter contre toutes les pratiques de l'injustice...

Les médiateurs locaux de la République peuvent mettre en branle leurs prérogatives. Le décret portant nomination de délégués locaux du médiateur de la République est bel et bien entériné et publié dans le Journal officiel. Il faut rappeler que cette instance est non juridictionnelle, mais elle dispose de prérogatives en mesure de lui permettre de jouer un rôle prépondérant dans la mise en place des rapports entre les gouvernants et les gouvernés sur la base de la concertation et l'esprit de conciliation qui puise sa force des traditions de dialogue et d'entraide et de règlement de conflits dans un cadre obéissant aux critères relevant des spécificités de chaque groupe social et de chaque catégorie d'ordre professionnel, corporatiste ou syndical.
Les délégués locaux assureront le rôle de l'intermédiaire au niveau de chaque localité et région de la République en intime coordination avec le médiateur de la République qui n'est autre que l'ex-président de l'Assemblée populaire nationale, Karim Younès.
Cette fonction qui a été déjà mise en pratique durant la période où l'ex-président de la République, Liamine Zeroual avait désigné un médiateur de la République pour la première fois dans l'histoire du pays sur le plan politique.
Cette jeune expérience est née dans un contexte délicat et difficile que traversait le pays, à savoir la période du terrorisme et de la spirale de la violence des plus meurtrières. C'est dire que cette instance n'a pas eu le temps de connaître un processus normal pour qu'elle puisse s'affirmer comme un instrument de règlement des conflits et des situations d'impasse qui surgissent au sein de la société sans passer par le canal de la justice.
Le président de la République Abdelmadjid Tebboune, semble vouloir redonner réellement un sens con-cret et effectif à cet instrument civique pour faire doter les citoyens et la société d'un élément en mesure d'asseoir des méthodes de dialogue, de la concertation et de consensus sociétal comme forme de solution aux problèmes auxquels font face les citoyens au niveau des administrations et des collectivités locales.
Le contexte que traverse le pays aujourd'hui doit faire de ce genre d'instances un moyen efficace pour lutter contre toutes les pratiques de l'injustice, de corruption et de favoritisme qui frappent de plein fouet nos administrations publiques et la sphère des collectivités locales.
La tâche est difficile et surtout pleine d'enjeux, l'action de médiation doit être un levier pour faire face à toutes sortes de dépassements et de comportements portant préjudice aux droits des citoyens. Donc ce n'est pas un poste de responsabilité qui va permettre aux délégués de faire de ce dernier un moyen pour consacrer les pratiques de l'ancien système. Il est judicieux de rappeler que les citoyens sont plus exigeants dans leurs droits et suivent avec minutie tout dépassement ou déboire au niveau des collectivités locales et administrations publiques où les vrais problèmes qui les concernent sont posés.
L'enjeu est crucial, la fonction de médiateur pourrait être une issue pour juguler de nombreux problèmes liés à la vie concrète des citoyens lambda.
L'Algérie vit un tournant historique dans sa vie politique, le changement qui touche tous les aspects de la vie politique et institutionnelle est l'occasion pour promouvoir cet instrument de médiation comme un levier qui consacre le civisme dans la résolution des conflits, mais aussi un instrument de l'éducation politique et de pédagogie.

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