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Grève dans les écoles primaires

La protestation se poursuit

Concernant le taux de suivi, aucun chiffre n’a été signalé durant la journée d’hier.

La série de grèves annoncée dans les écoles primaires se poursuit. Après le Snte, c’était hier, au tour de l’Union nationale des personnels de l’éducation et de la formation (Unpef) d’observer une journée de débrayage. Selon quelques échos, des perturbations ont donc rythmé le déroulement des cours dans certains établissements, comme ce fut le cas pour la grève du Snte, lundi dernier. Concernant le taux de suivi, aucun chiffre n’a été signalé durant la journée d’hier. Nous n’avons d’ailleurs pas pu joindre les représentants du syndicat dans le but d’obtenir plus de détails à ce sujet.
Il faut préciser, par ailleurs, que le mouvement de protestation intervenu ces derniers jours dans le secteur de l’Education nationale, concerne en grande partie les enseignants du primaire. Ces derniers se disent marginalisés. Ils réclament principalement « un programme pédagogique », « l’égalité dans le classement au grade 13 », mais encore, « la réduction du volume horaire des enseignants».
Parmi le personnel enseignants, il y en a qui ont même jugé cette plate-forme de revendication « insuffisante », du fait de la réalité des choses sur le terrain et des conditions avec lesquelles ils doivent composer tous les jours.
D’un autre côté, il y a lieu de signaler qu’un certain nombre d’enseignants du lycée et du moyen, ont exprimé un enthousiasme plutôt plat, quant au fait de suivre ce débrayage. Car expliquent-ils, « les doléances énumérées dans la plate-forme de revendication de l’Unpef ou même du Snte, ne reflète pas l’ensemble des réclamations des enseignants de l’éducation, tous paliers confondus ». Voilà ce qui pose un sérieux problème et qui tend à créer un climat plutôt malaisé dans la sphère syndicale. Sachant que d’après les dires de quelques pédagogues, chaque syndicat défend les intérêts d’un palier précis, au lieu de porter des doléances propres à tout le personnel de l’éducation. Car, au final, « tous les enseignants de tous les paliers souffrent des mêmes problèmes qui caractérisent le secteur ». Ces petites dissemblances entre les syndicats ne sont pas sans engendrer de grands impacts, quant à la stabilité des élèves en particulier et de l’école en général. Il faut quand même rappeler que rien que cette semaine, trois grèves ont été observées. Qu’en sera-t-il si cela perdure ? Pour rappel, les requêtes de l’Unpef et du Snte s’orientent en effet vers l’amélioration des conditions de travail des enseignants du primaire.
Ces deux syndicats ont par conséquent, rejoint le mouvement de contestation lancé anonymement sur les réseaux sociaux et qui appelle à une grève cyclique intervenant tous les lundis.
Les demandes formulées par cette catégorie d’enseignants, tournent autour de l’application immédiate du décret présidentiel 266/14 avec effet rétroactif depuis sa délivrance en 2014, le recrutement de superviseurs, afin d’assurer l’encadrement des élèves dans la cour et les cantines et permettre aux enseignants de se consacrer à leurs tâches pédagogiques, la création de nouveaux grades d’enseignants pour les matières scientifiques, littéraires et l’éducation physique (sport)», figurent également dans leur plate-forme de revendications.
Lundi prochain, les établissements scolaires seront certainement une nouvelle fois touchés par des perturbations majeures, car cette fois, ce sont les syndicats (Confédération des syndicats algériens), de tous les secteurs, y compris celui de l’Education nationale, qui appellent à une grève générale.

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