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Fabrication et importation du médicament

La production locale «boostée»

L’Algérie assure 50% des besoins nationaux en médicaments. «L’industrie du médicament possède les capacités de s’ouvrir à l’exportation.»

La production nationale de médicaments est au cœur des priorités du gouvernement. Actuellement l’investissement dans ce secteur est privilégié. Depuis le blocage des importations, une pénurie aiguë avait frappé le secteur pharmaceutique. Le médicament se faisait rare et les pharmacies vidées de leurs stocks. Selon le président de l’Union nationale des opérateurs de la pharmacie, Abdelouahab Kerrar, l’épisode de la pénurie du médicament n’est qu’un mauvais souvenir, puisque la production nationale est désormais à l’assaut du marché international. Pour lui, l’industrie du médicament possède les capacités de s’ouvrir à l’exportation.
S’exprimant, hier, à l’émission L’invité de la rédaction de la Chaîne 3 de la Radio algérienne, il a expliqué que la facture d’importation de médicaments a chuté à 1 milliard de dollars, contre 2,2 milliards lors de l’année 2004. Cet exploit, selon lui, n’est que le fruit des efforts fournis par les praticiens du secteur et la tutelle.
Pour le président de l’Union nationale des opérateurs de la pharmacie, l’industrie pharmaceutique a franchi ces dernières années un très grand pas, en assurant la couverture de 50% des besoins nationaux. Il ajoute qu’à ce rythme l’industrie pharmaceutique «possède les capacités propres à exporter». Dans ce même sillage, il a souligné «qu’en produisant le plus grand nombre de produits, cette industrie a également contribué à abaisser leur coût, à assurer l’accessibilité des malades à des traitements innovants» et, d’autre part, à ouvrir des créneaux d’exportation, ce qui est, selon lui, «dans ses capacités». S’agissant des carences relevées en matière de disponibilité de certains traitements spécifiques, ce représentant des opérateurs les impute à l’absence de statistiques fiables précisant les besoins destinés à des thérapies particulières.Par ailleurs, ce dernier appelle à la création d’une Agence du médicament digne de son nom. Celle-ci éviterait aux producteurs d’être confrontés à des difficultés financières, notamment en matière de distribution. Il explique que ces opérateurs ont fait des investissements importants et, qu’en retour, ils s’attendent à faire homologuer leurs produits. Dans cet ordre d’idées, il note qu’une vingtaine d’entre eux disposent de 300 médicaments «en souffrance d’homologation».
La conjoncture actuelle fait que l’Etat doit absolument investir dans ce secteur. L’hypothèse de la production locale est urgente.
Il est important de souligner que cette année s’annonce prometteuse pour les professionnels de la santé, le secteur pharmaceutique figurant parmi les grandes priorités du gouvernement et du nouveau projet de loi sur la santé, notamment pour ce qui est de la promotion de l’industrie locale.
Les observateurs indiquent, eux, que les efforts importants consentis par l’Etat pour accompagner le secteur pharmaceutique doivent se poursuivre afin d’encourager l’investissement pour réduire la facture des importations de médicaments…

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