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Près de deux mois d’exercice du gouvernement Djerad

La pression monte

Les vraies douleurs qui rongent les Algériens demeurent les mêmes.

En fonction depuis près de deux mois, le gouvernement Djerad, présenté comme une équipe de compétences à même de relever les défis de l'Algérie, semble se trouver dans la même posture que les gouvernements qui l'ont précédé, c'est-à-dire, dans l'incapacité d'apporter des solutions concrètes aux maux du pays et aux attentes grandissantes de la population.
L'euphorie éphémère qui a accompagné les premiers instants d'existence de la nouvelle équipe de gouvernance, a eu pour effet de donner une lueur d'espoir aux Algériens, à travers laquelle s'entrevoyaient les signes de l'émergence d'un nouveau style de gouvernance, essentiellement axé sur la concrétisation du changement tant attendu par le peuple et pour lequel la contestation populaire a finalement gagné ses galons et se trouve aujourd'hui reconnue par la Présidence, comme étant le levier béni, qui a sorti l'Algérie du gouffre socio-économique, creusé par l'ancien régime.
Il faut dire que les deux mois d'exercice de la nouvelle équipe gouvernementale ont clairement démontré la volonté du pouvoir en place à acter le changement et répondre aux préoccupations de la société, mais est-ce suffisant pour un peuple qui a été durant plusieurs décennies, victime de la spoliation, de la privation et du mépris? C'est effectivement un lourd héritage, comme n'a pas manqué de le rappeler le Premier ministre.
En dépit d'un déploiement en force, des membres de l'Exécutif sur le terrain, abordant de face, les vrais problèmes rencontrés par les citoyens, à l'image des mesures prises dans des domaines stratégiques, comme l'industrie, l'agroalimentaire, ou, le commerce, leurs actions manquent d'efficacité, aux yeux des observateurs et n'atteignent pas les résultats escomptés ou du moins n'ont pas marqué le quotidien du citoyen.
Mis à part des actions d'appoint apportées pour faire taire un tant soit peu la ferveur de la contestation et qui se sont limitées aux soucis de consommation, les vraies douleurs qui rongent les Algériens demeurent les mêmes: cherté de la vie, faiblesse du pouvoir d'achat, chômage, corruption, bureaucratie, absence de perspectives pour les jeunes et une détérioration à vue d'oeil, du climat des affaires et des investissements. Il est cependant clair, que ce sont des dossiers qui nécessitent du temps et une mobilisation de compétences, mais pour le citoyen, les promesses du gouvernement s'accompagnent de profondes interrogations, notamment sur le financement des projets annoncés, en particulier ceux relatifs à l'amélioration du niveau de vie des citoyens, tels que l'annulation de l'IRG, l'augmentation des salaires et du Snmg, la réalisation des programmes inscrits de logements, la relance économique et surtout la réussite dans l'élaboration d'un texte constitutionnel, qui garantirait en même temps la préservation de la souveraineté du pays et l'ouverture vers la libération des droits et des libertés. Il faut dire qu'on en est loin. au demeurant, surtout face à l'émergence de nouvelles données qui risquent de chambouler complètement la feuille de route établie par le gouvernement Tebboune. En effet, l'épidémie du coronavirus et la chute drastique des prix du pétrole semblent avoir remis les compteurs à zéro, même si ces derniers n'avaient pas réellement entamé une courbe ascendante annonciatrice d'un début de dénouement positif. Les actions du gouvernement Djerad, sont implacablement réduites à reproduire les mêmes scenarii pour maintenir le pays sous monitoring, à savoir l'élaboration d'une loi de finances complémentaire dans l'espoir de rattraper les lacunes du texte initial, et s'adapter aux nouvelles données.

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