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Oran

La police verbalise implacablement

Le confinement n’est pas totalement observé à telle enseigne que les policiers ne badinent plus avec les missions qui leur

C'est l'hygiène et le confinement obligatoire à tout prix, quitte à passer aux mesures plus ou mois déplaisantes. La prévention oblige. En plus du maintien de l'ordre qu'ils assurent de jour comme de nuit, les policiers de l'ensemble des sûretés urbaines, rattachées à la sûreté de la wilaya d'Oran, se sont amplement mis de la partie et impliqués directement dans la lute contre la propagation du coronavirus, Covid-19. Dans ce sillage, de gros moyens, humains et matériels, à l'effet de réussir cette lourde tâche, ont été mobilisés par la sûreté de wilaya en les déployant dans l'ensemble des quartiers, villes et agglomérations et ce dans le cadre de la vaste opération de décontamination impliquant pratiquement l'ensemble des secteurs dont les services municipaux, les services d'hygiène, la Protection civile et d'autres institutions en plus des bénévoles de la société civile. Dans le centre-ville ou encore dans les quartiers populaires, les différents engins bleus sillonnent toutes les artères offrant un nouveau «parfum» d'un goût exceptionnel en arrosant de façon régulière, à longueur de temps et à coups de jets de forte pression, les trottoirs, les façades des immeubles, les jardins publics et autres espaces susceptibles de constituer un quelconque risque ou foyer de pullulement du virus. Idem pour la municipalité d'Oran qui a, elle aussi, mis en alerte ses effectifs en les mobilisant dans le cadre de cette lutte contre la prolifération de ce virus qui a fait suer les scientifiques affairés dans leurs recherches quant à mettre en place de sitôt un antidote pouvant venir à bout de sa diffusion ou encore en le jugulant. Une telle tâche est du ressort de toutes les institutions «sommées» de la mener sans aucune faille. C'est ce que défendent les responsables de la wilaya d'Oran mettant en exergue «la nécessité de s'armer d'une grande vigilance et d'abnégation tout en intervenant infailliblement à tout moment». D'autant plus que la conjoncture actuelle interpelle plus d'un à observer rigoureusement les règles du confinement, celui-ci n'étant pas totalement observé dans la ville, notamment dans les lieux confinés, les commerces exigus. Les policiers, eux, ne badinent pas avec les consignes dont ils ont été armés ni avec les missions qui leur ont été confiées. Il est faux de continuer à croire que les mesures d'assouplissement décidées par le gouvernement sont synonymes de relâchement. Le confinement est d'autant plus de vigueur que les policiers, eux, se sont soumis à la réglementation en ne laissant rien au hasard, notamment durant cette période de Ramadhan où l'on a constaté le retour de quelques badauds et des flâneurs transgressant la loi en sortant, comme ce fut dans le temps, dans la rue comme si le risque est au niveau zéro. Ainsi, en l'espace de trois jours de jeûne, les policiers ont recensé près de 200 contraventions liées au manquement des règles fixant le confinement. Dans ce sillage, 165 personnes ont été interceptées en flagrant délit de «violation» des mesures prises par le gouvernement. Auditionnés avant d'être relâchés, ces contrevenants auront à répondre de leurs actes devant la justice. Ce n'est pas tout. Les policiers en charge de l'application des mesures de confinement ont, durant les trois premiers jours du Ramadhan, procédé à la saisie de 23 voitures et cinq motocyclettes, ces dernières ont été mises en fourrière. «Toutes ces contraventions ont été enregistrées durant la période nocturne, c'est-à-dire après la rupture du jeûne», a-t-on appris expliquant que «personne ne s'offre le droit quant à mettre en danger la vie des populations».

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