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Tebboune préside, aujourd'hui, un Conseil des ministres

La part du lion à l'industrie et la mémoire

Des exposés qui seront suivis avec une attention particulière par l'opinion publique marqueront cette réunion ministérielle périodique.

Avec un ordre du jour chargé, le Conseil des ministres se déroulera aujourd'hui, par visioconférence, sous la présidence de Abdelmadjid Tebboune. Des exposés d'une importance capitale marqueront cette réunion ministérielle périodique. L'opinion publique suivra avec une attention particulière l'exposé du ministre de la Santé et les orientations du président sur l'évolution de la situation sanitaire nationale dans les volets «lutte contre la propagation du coronavirus» et «industrie pharmaceutique». L'Algérie a décidé de prolonger le confinement jusqu'au 13 juin prochain tout en levant les restrictions sur quatre wilayas, mais de nombreuses questions restent en suspens, notamment sur l'impact économique et social de cette décision. Le plan de la relance de l'industrie nationale, la promotion des investissements agricoles dans le Sud et la numérisation de l'administration seront également exposés dans cette réunion. L'industrie et son corollaire l'économie, seront également scrutées par le président. La situation financière du pays est très fragile depuis que le volume des exportations des hydrocarbures, seule source de devises du pays, a accusé un recul inquiétant. En cas de pérennisation de la crise économique mondiale dans le contexte de la propagation de la pandémie du coronavirus, les revenus du pétrole risquent de reculer «de 50% à 85%», avertissent l'Opep et l'AIE. Des prévisions qui font craindre le pire pour l'Algérie qui doit de ce fait, trouver des ressources alternatives.
Incontestablement, c'est le thème de la mémoire qui braquera les regards. Le contexte s'y prête depuis quelques jours avec l'avalanche de commentaires dénonciateurs des deux documentaires sur l'Algérie diffusés par deux chaînes de télévision françaises.
Sur le dossier de la mémoire, Tebboune refuse toute concession. Le 18 février dernier, à l'occasion de la commémoration de la Journée nationale du chahid, il a réitéré sa promesse de récupérer «notre mémoire et les restes mortuaires de nos chouhada, conservés par l'ancien colonisateur», en l'occurrence la France. Cette intransigeance du président de la République a été exprimée encore une fois, il y a quelques semaines, quand il a décidé d'instaurer une «journée de la Mémoire» en souvenir des massacres du 8 Mai 1945 perpétrés par les forces coloniales à Sétif, Guelma et Kherrata, qualifiés de «crimes contre l'humanité». Prémonitoire, le message adressé par le chef de l'Etat à la nation à l'occasion de cette date historique, a fustigé «les manoeuvres des courants et lobbies racistes de l'autre rive de la Méditerranée, et dont la mentalité d'antan a été enterrée irrévocablement par la volonté du peuple». Ce sont exactement ces mêmes manoeuvres qu'a dénoncées, le 27 mai dernier, le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué, suite au documentaire diffusé sur la chaîne française France 5.
Ce dernier avait suscité une vaste indignation des Algériens sur les réseaux sociaux. «Cet activisme où l'inimitié le dispute à la rancoeur, dévoile les intentions malveillantes et durables de certains milieux qui ne souhaitent pas l'avènement de relations apaisées entre l'Algérie et la France, après 58 ans d'indépendance. Et ce, dans le respect mutuel et l'équilibre des intérêts qui ne sauraient faire l'objet de concession ou de marchandage», a écrit le département de Sabri Boukadoum.

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