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Alors que la mobilisation sur le terrain est difficile

La «Net» parade des candidats

Page facebook, live des meetings et film sont leurs « armes » pour toucher leurs cibles où qu’elles soient et peu importe l’heure.

La présidentielle du 12 décembre prochain se jouera-t-elle sur la Toile ? En tout cas, en cette première semaine de campagne, les réseaux sociaux sont en train de prendre une place importante dans la communication des candidats. On n’est pas encore au niveau des Etats-Unis avec les «Facebook and Co» faiseurs de rois, mais leur importance semble cruciale pour cette joute électorale. Car, le contexte dans lequel se joue la course vers le palais d’El Mouradia est des plus «explosifs». Ces premiers jours de campagne ont confirmé ce que les candidats craignaient: il est difficile de mobiliser du monde lors des meetings qui ressemblent plus à des réunions partisanes. Alors, les équipes de campagne ont trouvé les réseaux sociaux comme une bouée de sauvetage. Page Facebook, live des meetings et film sont leurs «armes» pour toucher leurs cibles où qu’elles soient et peu importe l’heure.
Les candidats profitent au mieux de cette tribune inspirée. Leurs meetings sont retransmis en direct pour leurs milliers d’abonnés, voire leurs millions. Certains publient même des films retraçant leur virée électorale. Ces vidéos, notamment les directs, récoltent des milliers de vues. Mieux encore, ils ont des centaines de commentaires. Certes, beaucoup sont négatifs, certains sont même insultants.
On en trouve beaucoup qui font part de leur refus de cette présidentielle, d’autres estiment que «ces candidats sont des résidus de l’ancien système». Mais l’essentiel pour eux est que le message qu’ils veulent véhiculer soit passé. Surtout qu’étonnamment on trouve aussi beaucoup de commentaires en faveur des candidats.
Les mauvaises langues diront que ce sont leurs partisans, mais cela provoque quand même une certaine interactivité et des débats. Preuve en est : on trouve même des commentaires revendicatifs. «On veut du travail pour les diplômés, baisser le prix de l’essence et de l’électricité. On veut notre part du pétrole», sont par exemple, le type de commentaires que l’on trouve. En fait, dans le monde du Web, l’essentiel est de faire le «buzz». C’est pour cela que les responsables de la communication digitale de ces candidats partagent leurs contenus un peu partout sur la Toile. Ils «osent» même s’aventurer dans les pages «anti-élection». Ils subissent les foudres des internautes mais font quand même parvenir leurs messages. «Les directives sont claires, ils faut avoir le maximum de vues.
Pour nous un commentaire qu’il soit positif ou négatif est toujours bon...», explique le membre de la cellule de communication d’un candidat. «C’est la preuve que le message est arrivé à bon port. Il se peut qu’il convainque les indécis où rendent indécis ceux qui sont contre nous ou l’élection en elle-même», explique-t-il en soutenant que Facebook était une mine d’or pour eux du fait de sa popularité.
Il faut le dire, Facebook prend de plus en plus d’ampleur dans la vie des Algériens. C’est leur moyen de communication favori, mais aussi d’information. Le nombre d’utilisateurs ne cesse d’augmenter. Le Hirak a «boosté» les choses. Même nos parents se sont mis aux réseaux sociaux. Votre père ou grand-père qui ne sait même pas allumer un ordinateur s’est, sûrement, acheté un smartphone.
Il a ouvert un compte facebook et y navigue mieux que vous. Pour dire, l’importance qu’est en train de prendre ce réseau social dans la vie des Algériens. Il influence leurs comportements, leur vie et leurs avis.
même les médias lourds ont ouvert des pages sur leur a principale concurrente. D’ailleurs, ils y partagent tout leur contenu, notamment leurs couvertures de cette campagne électorale.
Ce n’est donc pas un hasard si les postulants au palais d’El Mouradia ont dédié des équipes entières au digital, contrairement en 2014 où c’était juste un effet de mode pour dire qu’on est moderne.
La présidentielle n’a donc jamais été aussi virtuelle…

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