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Béjaïa

La nature reprend ses droits

On relève depuis quelques années très fréquemment la présence d’animaux sauvages dans les villes et villages…

Les singes et les sangliers...les animaux ont quartier libre dans les villes et villages de Béjaïa. Avec le confinement des humains, de nombreux animaux sauvages ont été signalés en train d'errer dans les villes et villages.
Serait-ce donc les humains qui font fuir les animaux au plus profond des forêts? On est tenté de le croire. Depuis le début du confinement des citoyens, les espaces se sont libérés laissant place aux animaux sauvages qui y élisent domicile. Pratiquement tous les villages et villes situé à proximité des forêts connaissent ce phénomène qui n'a de valeur que d'expliquer le vide sidéral qui y règne en maître.
«Plusieurs personnes ont aperçu des singes au niveau des villages Imaâliouen et Ayaten relevant des communes de Chemini et Souk Oufella», confirmait hier Mohand Arezki Bourdjil, un habitant de la commune de Chemini. «Un autre ami vient de m'informer qu'il avait lui aussi aperçu une meute de sangliers (une dizaine environ) en bas du village d'Aït Touazi dans la commune de Souk Oufella», a-t-il ajouté, mais non sans indiquer que le fait «a suscité une angoisse chez certains allant même jusqu'à qualifier cet événement de «surnaturel». Interrogé sur les raisons de cette «descente animale». Bourdjil explique: «A mon humble avis, leur apparition est due simplement au confinement des citoyens, c'est le calme qui règne en ce moment dans la région, qui les incite à se rapprocher des villages ou alors le manque de nourriture qui
les pousse à quitter leurs territoires».
Du côté du parc de Gouraya, non loin de la ville de Béjaïa, ce sont les singes et les sangliers qui réapparaissent. L'absence de l'humain profite à ces bêtes pour se prélasser ou chercher leur nourriture en toute quiétude. Selon certains recoupements d'informations, les manèges installés au parc de Gouraya profitent désormais aux singes. Ayant trop longtemps vu l'homme faire, les singes ont fini par reprendre les mêmes gestes sur les balançoires et les toboggans.
Habitués des années durant à la nourriture humaine, que les touristes et les visiteurs du parc leur offrent allègrement, en dépit de l'interdiction par la loi, les singes ont fini par décider de suivre leurs bienfaiteurs jusque chez eux.
Le phénomène n'est pas rare aux environs de la ville de Béjaïa, mais avec le confinement, il prend de l'ampleur. Les animaux n'apparaissent pas seulement la nuit, mais également le jour, qui se fait aussi calme que la nuit.
On relève depuis quelques années, très fréquemment, la présence d'animaux sauvages dans les villes et villages... L'expression «jungle urbaine» prend tout son sens depuis le confinement! La proximité d'une partie du périmètre de la ville et des villages avec une zone montagneuse de Gouraya, et de l'Akfadou non loin d'une végétation intense, constituent un environnement idéal pour certaines espèces d'animaux sauvages pour se développer en toute quiétude, surtout avec l'abondance de la nourriture, constituée essentiellement de cultures maraîchères des petits agriculteurs. Les régions victimes de ce nouveau fléau sont situées au bas des monts Gouraya et Akfadou», menacées par le singe magot et les visites du sanglier. Le singe, qui se déplace avec ses petits en plein jour, est souvent remarqué sur les cimes des arbres fruitiers et autres plantations, et même sur les toits des habitations.
Le sanglier, l'autre animal sauvage à instinct agressif envers l'homme et dévastateur de cultures, s'aventure en solitaire ou en meute. Il envahit beaucoup plus les jardins, les vergers et toutes cultures facilement accessibles, et ce, en quête de nourriture. Cet animal est aperçu, selon une source, au niveau de la localité de Chemini et d'Akfadou», situées à proximité de la forêt d'Akfadou
Les habitants de ces régions reçoivent plus que d'habitude des visites inattendues de ces animaux sauvages, encouragés par le calme né de l'absence de l'homme.

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