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Automobile

La mort annoncée du «Made in bladi» ?

Cette filiale que l’on nous avait annoncée comme l’espoir du renouveau algérien risque de disparaître aussi rapidement qu’elle est apparue. Cela non sans laisser des milliers d’Algériens sans emplois…

L’usine Renault de Oued Tlelat est sur le point d’éteindre les machines ! En effet, cinq ans après son inauguration en grande pompe, elle risque de s’arrêter. La raison n’est pas d’ordre économique, mais tout simplement à cause du manque de kits d’assemblage. Le quota des intrants accordé par le gouvernement algérien à Renault Algérie production (RAP) pour l’exercice 2019, d’un montant de 660 millions de dollars, sera totalement épuisé d’ici quelques jours, affirme le quotidien Le Soir d’Algérie dans son édition d’hier. «La fermeture devait avoir lieu, initialement, au cours du mois d’août dernier. Elle a été reportée pour que les employés puissent partir en congé, mais aussi préparer la rentrée sociale et scolaire», souligne la même source. Au stade actuel, la cadence de production a été ralentie au maximum dans le but de retarder l’échéance, assure le quotidien. Au rythme donc où vont les choses, les employés devraient très prochainement se retrouver en chômage technique. Comme d’ailleurs beaucoup d’autres sites de production de divers domaines, à l’instar de l’électroménager. Toutefois, l’industrie automobile risque d’être la plus touchée, elle pourrait même ne pas survivre…Car, Renault, qui est la première usine de montage qui a ouvert ses portes dans le pays, est considérée comme la plus solide de tout le secteur. Elle n’assemble que trois modèles avec un taux d’intégration appréciable. Les autres assembleurs sont eux au bord du gouffre. Leurs patrons sont sous les verrous, provoquant un imbroglio administratif qui est en train de les tuer à petit feu. Le groupe Tahkout TMC est, d’ailleurs, le premier a avoir mis ses employés en chômage technique. En juillet dernier, 1400 employés ont été renvoyés chez eux sans perspective sur l’avenir de leurs emplois. Avec ces problèmes judiciaires, ainsi que le manque de kits qui touche tous les constructeurs, on va tout droit vers la faillite de ces usines. Surtout qu’en parallèle, il a été décidé d’ouvrir l’importation des véhicules de moins de trois ans. Cette filiale que l’on nous avait annoncée comme l’espoir du renouveau algérien risque de disparaître aussi rapidement qu’elle est apparue. Cela non sans laisser des milliers d’Algériens sans emploi…

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