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Oran

La même détermination

Plusieurs dizaines d’étudiants et de citoyens se sont mobilisés pour le 36e mardi de mobilisation. Les manifestants, ayant pris part à la procession à partir de la place du 1er-Novembre, ont scandé des slogans créés exclusivement par des étudiants et destinés aux tenants au pouvoir. Dans le sillage de leur action, ils ont également ponctué leur marche par l’appel qu’ils ont lancé à l’égard des résidus du système, leur prédisant un mauvais sort. «Vous allez tous croupir à El Harrach », ont-ils revendiqué. «Résistons, résistons, le régime nous le refusons». «Étudiants, étudiants, nous sommes l’avenir de ce pays». «Fidèles, fidèles au sang des martyrs». «Etudiants en colère», « La bande nous refusons». C’est dire que ces futurs cadres de la nation n’ont rien lâché de leurs revendications qu’ils ont adoptées aussitôt le mouvement déclenché le 22 février. C’est ainsi que ces étudiants, occupant la rue chaque mardi, redoublent d’efforts pour rassembler le maximum de personnes et les rallier à leur cause. Tout comme ils sont convaincus que «les décideurs finiront pas lâcher et remettre le pouvoir aux jeunes».
«La situation les interpelle, quant à agir de telle sorte car», estime un manifestant, «ces décideurs sont, désormais, acculés au pied du mur, ne trouvant plus la sortie de crise», affirme-t-il. Or, ce bout du tunnel est proposé, à maintes reprises par les manifestants des mardis et vendredis. Il est simple et facile : le départ de tous les symboles du système bouteflikien», estime-t-on. «Ils (les symboles du système bouteflikien) ont usé et abusé et transformé l’Algérie en risée mondiale, leur départ est, depuis le 22 février, revendiqué». La solution est connue de tout le monde : «La rue maintient ses positions», dira une autre étudiante.

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