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Oran

La même aspiration au changement

La marche d’hier a vu la participation de nombreux Oranais, venus de toutes parts de la wilaya. La procession, sillonnant les rues de la ville, a entamé la marche à partir de la place du
1er-Novembre. Les manifestants ont renouvelé les slogans qu’ils ont adoptés depuis le mois de février tout en plaidant une forte mobilisation, à l’effet de concrétiser le changement. «Le temps est à la multiplication des actions de rue, au redoublement d’efforts et de présence pour faire valoir cette revendication, à savoir le départ des représentants du système bouteflikien», dira un marcheur. D’ailleurs, a t-il ajouté, «l’on dit que le mouvement s’est fissuré». «Faux et archifaux», a-t-il expliqué. «Regardez autour de vous et admirez toute cette mobilisation», a-t-il indiqué. L’action d’hier se voulait être une autre étape, par le biais de laquelle les marcheurs ont démontré leur mobilisation mais aussi le niveau très élevé de maturité politique qu’ils ont atteint, donnant au mouvement une image engageant toute la société dans la revendication pacifique. Plus que jamais, ils sont décidés à aller de l’avant pour que le système soit «mis à plat». La «seule perche » sur laquelle ils s’appuient est cette «redoutable et inébranlable arme : le pacifisme. Pour cela, ils sont donc revenus hier à la charge dans une démonstration de rue dédiée entre-temps aux détenus du Mouvement populaire. Atteindre de tels objectifs n’est pas impossible tant que rien n’est impossible. «Il suffit que les tenants du système répondent à l’appel du peuple qui ne veut plus de la gouvernance de l’ancien système.» Le lancement de la campagne de persuasion étant prévue pour la journée du 17 novembre en cours, les Oranais sont, depuis l’annulation du vote prévu le 18 avril, dans la rue, tout comme leurs concitoyens en campagne de dissuasion de ce qu’ils appellent «les offres d’un pouvoir, hormis le changement et le rejet des élections sous toutes ses formes, tout comme ils ont longuement stigmatisé les cinq candidats retenus par l’Anie.

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