{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

Industrie manufacturière

La locomotive d’une relance

40 jours après son installation à la tête du Premier ministère, le gouvernement a présenté, avant-hier, en Conseil des ministres, son plan d’action.

Dans son volet consacré au développement économique, le gouvernement de Abdelaziz Djerad affirme avoir fondé sa politique de renouvellement économique sur trois axes majeurs, à savoir la transition et la sécurité énergétique, l’économie numérique et le développement de l’agriculture et de l’industrie agroalimentaire.
Pour l’instant, Abdelaziz Djerad et son gouvernement n’ont donné aucun détail sur la manière avec laquelle ils procèderont à sa réalisation sur le terrain, notamment dans une conjoncture marquée par la chute des réserves de changes, la stagnation du prix du pétrole sous la barre des 60 dollars le baril et un déficit budgétaire de l’ordre de 11%, comme il est annoncé dans la loi de finances 2020.
Concernant le premier volet du plan d’action du gouvernement, à la transition énergétique, il évoque l’encouragement du développement des énergies renouvelables, la mise en action du programme de l’efficacité énergétique et l’exploitation du potentiel national en matière des énergies fossiles. Des points qui ont été déjà annoncés par le chef de l’Etat, lors de ses dernières sorties médiatiques. Outre l’amélioration des performances de la Compagnie nationale des hydrocarbures, il est question de capter les investissements étrangers dans le domaine et ce à travers à travers l’adoption de mesures attractives en matière de fiscalité et d’autres facilitations accordées aux investisseurs étrangers, sans pour autant toucher à la règle du 49-51%. Pour ce qui est de développement de l’économie numérique, le gouvernement affirme qu’il accordera un intérêt particulier au développement de ce secteur. Le communiqué du Conseil des ministres indique que le chef de l’Etat a instruit le gouvernement de procéder à «la réforme du système fiscal et adopter de nouvelles mesures incitatives au profit des petites et moyennes entreprises», lit-on dans le communiqué du Conseil des ministres.
Parmi les mesures qui seront prises en faveur des jeunes entreprises, le communiqué en question cite «des facilitations en matière fiscale» et «l’accès aux crédits bancaires pour la réalisation de projets d’investissement productif».
L’autre point évoqué dans le plan d’action du gouvernement est relatif au développement du secteur de l’agriculture et de l’industrie agroalimentaire. Un dossier très sensible qui exige d’importants moyens pour son développement.
S’agissant de la stratégie à adopter pour améliorer les performances économiques du secteur et augmenter son apport dans le PIB, le gouvernement de Djerad s’est contenté de mettre en exergue l’importance du dossier, sans pour autant expliquer sa vision pour le développement de ce secteur qui, en dépit du potentiel productif que recèle le pays, n’arrive toujours pas à couvrir les besoins du marché national en matière de produits agricoles.
Pour ce qui est de l’encouragement de l’industrie manufacturière, le chef de l’Etat a instruit le gouvernement de «veiller à la mise en place d’une cartographie nationale d’investissement à travers l’ouverture de nouveaux espaces dédiés au foncier industriel, notamment dans les Hauts-Plateaux et le Sud».

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré