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Entreprises de Haddad, Kouninef et tahkout

La Justice désigne des administrateurs

L’on s’attend à ce que la Justice nomme d’autres administrateurs pour les entreprises de Oulmi, Mazouz et les autres.

Des administrateurs judiciaires ont été désignés par la cour d’Alger pour gérer les entreprises dont les propriétaires sont en détention provisoire pour corruption. Le but de cette mesure tient dans le souci de préservation des postes de travail et de l’outil de production.
Pour l’heure, le communiqué de la cour d’Alger qui rapporte les désignations, informe que trois experts financiers ont été chargés de la gestion des entreprises de Kouninef, Tahkout et Haddad. Affirmant que ces cadres travailleront conformément aux lois de la République en vigueur, assureront le fonctionnement normal de l’ensemble des unités des entreprises, aujourd’hui frappées par l’interdit bancaire.
L’affectation de ces administrateurs judiciaires, outre qu’il permettra d’assainir la situation comptable des sociétés, mais aussi de solutionner la problématique des salaires qui n’étaient pas versés au jour du blocage de leurs comptes bancaires. Faut-il rappeler, à ce propos, que cette situation a nui considérablement à des milliers de travailleurs qui ne pouvaient pas percevoir leurs salaires durant plusieurs mois. Une période très critique d’ailleurs, puisqu’elle a chevauché le mois du Ramadhan, et les deux Aïd.
Les employés desdites entreprises ont exprimé, à plusieurs occasions, leur colère. Des rassemblements et des marches ont été organisés par les travailleurs pour attirer l’attention des décideurs. Le gouvernement, conscient de ce dommage collatéral, a promis à deux reprises au moins la nomination d’administrateurs pour débloquer les salaires et assurer le fonctionnement correct des entreprises.
Mais la solution tardait à venir pour la simple raison que légalement, l’Exécutif n’avait pas autorité pour intervenir de la sorte dans la gouvernance d’entreprises privées. Seule la Justice est en mesure de prendre ce genre de décisions, dans les circonstances qui sont celles des sociétés de Haddad, Tahkout et Kouninef.
Cette désignation vient donc mettre un terme à un feuilleton qui commençait à empoisonner l’atmosphère sociale un peu partout dans le pays et remettait en cause la pertinence d’une lutte contre la corruption, si au final, c’est l’employé qui paye la plus lourde facture. Avec cette mesure, le danger s’éloigne un peu, mais pas totalement.
Et pour cause, si les experts financiers sauront gérer les affaires courantes de ces entreprises, il n’est pas dit qu’ils disposeront des prérogatives de lancer des investissements ou engager les entreprises sur une quelconque voie. Au regard de la concurrence féroce qui a cours dans les domaines d’activités des entreprises concernées, le risque de devoir prendre des décisions difficiles, à l’image de licenciements, n’est pas exclu. C’est dire que le problème n’est réglé qu’à moitié.
Enfin, l’on s’attend à ce que la Justice désigne d’autres administrateurs pour les entreprises de Oulmi, Mazouz et les autres, dans les prochains jours. Il semble, en effet, que les sociétés Tahkout, Haddad et Kouninef présentaient un caractère d’urgence, en raison de l’accumulation des salaires impayés.

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