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L’APN s’adresse à la communauté algérienne à l’étranger

La diaspora appelée à «voter»!

«Les émigrés ont montré, durant la révolution, qu’ils portaient dans leur cœur la patrie. Nos compatriotes, où qu’ils soient, font partie du peuple...».

«Le rôle de la communauté algérienne établie à l’étranger dans la consolidation de l’unité nationale » a été au cœur d’un séminaire organisé, hier, à l’Assemblée populaire nationale APN.
Le président de l’APN, Slimane Chenine, a souligné le fait que les Algériens établis à l’étranger jouent un très grand rôle dans le développement et la promotion de l’image de l’Algérie à l’étranger. Pour lui, les offres des émigrés algériens et leur rôle dans la consolidation de l’unité nationale est très important, notamment dans une conjoncture aussi sensibles. « Les Algériens établis à l’étranger sont appelés à se mobiliser pour combattre les ennemis du pays, à travers une participation active dans l’édification des institutions constitutionnelles et à l’élection présidentielle du 12 décembre prochain ». Le président de la chambre basse a estimé que ces élections auront un rôle primordial dans la promotion de la stabilité et l’ouverture d’une nouvelle ère de démocratie, où le citoyen sera la source de toute légitimité politique et l’artisan de tous les choix stratégiques du pays. Selon lui, l’élection traduir la volonté populaire qui sera protégée et accompagnée par un engagement de l’institution militaire.
Dans le même sens, il a poursuivi que le pays a besoin, aujourd’hui plus qu’hier, de l’ensemble de ses enfants, y compris de sa communauté établie à l’étranger. « Nos compatriotes, où qu’ils soient, font partie du peuple dont ils partagent les biens et les soucis », ajoutant que notre communauté a des droits et des devoirs qu’elle doit assumer. On note dans le même chapitre, que cette journée parlementaire intervient à la veille de la commémoration de la manifestation du 17 octobre 1961, qui fut un événement phare de notre histoire. « Le peuple a prouvé ce jour-là sa capacité à défendre le pays. Les émigrés ont montré, durant la révolution qu’ils portaient dans leur cœur la patrie », a-t-il précisé.
Pour protéger aux mieux les droits de la communauté établie à l’étranger, le même responsable a plaidé la révision de l’arsenal juridique à laquelle seraient associées les premiers concernés.
De son côté, le sociologue Mohamed Taibi a indiqué que les peuples qui n’émigrent pas manquent de courage.
« L’émigration est un critère avec lequel se mesure la capacité des peuples à produire l’Histoire », a-t-il révélé.
D’autres historiens, moudjahidin, parlementaires et hauts responsables, dont le président du Conseil constitutionnel, Kamel Feniche, ont assisté a cette journée parlementaire. D’un autre côté, l’avocate Fatma Zohra Benbraham a indiqué, hier, lors d’une autre rencontre organisée, au forum de la Mémoire du quotidien El-Moudjahid, que les archives de la police française relatives à la répression des manifestants algériens, le 17 octobre 1961 à Paris, n’ont pas été versées à ce jour, dans les Archives nationales françaises pour qu’elles puissent être consultées. « Les archives françaises, notamment celles de la police, sont encore secrètes », a révélé l’avocate, au cours de cette rencontre consacrée à la commémoration du 58éme anniversaire de cet épisode de la guerre d’Algérie. Elle a regretté, en outre, l’insuffisance des compte-rendus et autres travaux historiques relatant ces faits douloureux.

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