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Oued Rhiou-Relizane

La cour de Relizane écarte la bévue policière

La réponse de la cour de Relizane a été appuyée par un communiqué détaillant les faits.

On ne badine plus avec la mort d’hommes. La justice sera rendue. En effet, le policier ayant été à l’origine des incidents de Oued Rhiou dans la wilaya de Relizane, sera jugé. C’est la réponse apportée rapidement par le juge d’instruction près la cour de Relizane, en prononçant, à son encontre, le placement en détention provisoire en attendant le complément d’enquête portant essentiellement sur cette affaire ayant embrasé, en fin de semaine écoulée, toute la localité, suite à la mort d’un mineur répondant aux initiales S. M. A.
La réponse émanant de la cour de Relizane a été appuyée et étayée par un communiqué détaillant les faits du début à la fin d’une affaire macabre n’ayant pas lieu d’exister dans un contexte politique particulier traversant l’ensemble du territoire du pays. «En date du 22 septembre 2019, le dénommé S.A, agent de l’ordre à la sûreté de daïra de Oued Rhiou, à l’origine de l’accident mortel qui a coûté la vie à un adolescent de 15 ans, répondant aux initiales S. M.A, a été présenté devant le procureur près le tribunal de Oued Rhiou», a indiqué un communiqué du parquet près la cour de Relizane».
Le même communiqué précise que «cet agent a été présenté devant le juge d’instruction pour homicide involontaire et blessures involontaires sur le dénommé B.A. âgé de 24 ans». Le rédacteur dudit document, se référant à la loi, écarte donc une quelconque «bévue » policière. Toutefois, le policier en question est poursuivi selon les dispositions rigoureuses prévues par le Code pénal. Le communiqué de la cour de Relizane souligne que «ce méfait est passible de sanctions, selon les articles 288 et 442 du Code pénal».
La même source précise que «le juge d’instruction a ordonné le placement de l’agent de l’ordre en détention préventive après son audition». Cette affaire n’est pas un simple fait divers. Elle porte dans ses dimensions la mort de personnes suite à une course-pousuite déclenchée par un policier contre un jeune à bord d’une mobylette avant que celui-ci ne soit fauché par le policier en le tamponnant par derrière, d’où l’intervention et l’implication, à temps, du ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, Salaheddine Dahmoune.
Sur le champ, il a ordonné, jeudi dernier, l’envoi d’une commission d’enquête de la direction générale de la Sûreté nationale pour «déterminer les tenants et aboutissants» de l’incident survenu dans la commune de Oued Rhiou. Le ministre a, dans ce sillage, appelé «à la retenue et à la sagesse en attendant les résultats des enquêtes diligentées par les services de sécurité et les juridictions compétentes».
Les conclusions n’ont pas tardé à être tirées par le parquet près la cour de Relizane en soulignant, dans un communiqué que «l’enquête a dévoilé que le véhicule à l’origine de l’accident qui a coûté la vie à un mineur âgé de 15 ans était une propriété privée de l’agent de police auteur de l’accident et ne relevait pas des services de la sûreté de Oued Rhiou». Et ce fut l’irréparable, la situation a vite fait de dégénérer.
Cet accident a provoqué une émeute, dans la nuit de mercredi à jeudi, devant le siège de la sûreté de daïra de la ville de Oued Rhiou, qui s’était soldée par la mort de deux autres jeunes, fait 14 blessés et la destruction d’équipements publics à proximité de la sûreté de daïra, notamment la devanture de la Banque de l’agriculture et du développement rural et le distributeur automatique de billets du bureau d’Algérie poste.

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