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Quartier du colonel Amirouche à Hussein Dey

La cité en dégradation

La source du malaise provient des dernières rénovations opérées depuis des mois, dans l’enceinte de différents bâtiments.

Les habitants de la cité colonel Amirouche située à Hussein Dey, vivent une situation insoutenable. La source du malaise provient des dernières rénovations opérées depuis des mois, dans l’enceinte des différents bâtiments.
Censée remettre à neuf tout ce qui ne va pas dans ces structures, cette réhabilitation a malheureusement causé la dégradation de la cité.
Le président du comité, représentant ce quartier, Abdelghani Lekkat, s’est déplacé jusqu’à la rédaction de L’Expression pour faire état de cette situation qu’il qualifie de « catastrophique ».
Il relève des défauts de finitions qui sont visibles à l’œil nu, sans parler de ceux qui se dévoileront sur le long terme. Notre interlocuteur a, par ailleurs, déploré le fait que ces difformités se sont empirées avec le retour de la pluie. Par exemple, a-t-il indiqué : « Les travaux réalisés sur la toiture du bâtiment, a sérieusement touché l’étanchéité des murs », expliquant que depuis , l’eau s’infiltre dans les appartements en engendrant d’importants dégâts. Cet état de fait a par conséquent, dit-il, provoqué la colère des résidants.
Pourtant le comité de quartier n’est pas resté les bras croisés. En effet, ce dernier a sollicité à maintes reprises et de façon régulière l’Office de promotion et de gestion immobilière Opgi. Dans une lettre adressée le 31 mars 2019 de la part de Abdelghani Lekkat lui-même à l’endroit du DG de l’Opgi de Hussein Dey, la situation que vivent les habitants du quartier y est exposée en détail. La lettre relève par exemple, les défauts de maçonnerie, précisant ; «Travaux insuffisants, piquages non effectués sur les murs qui présentent des fissures…». Même constat en ce qui concerne les balcons où des fissures et des défauts de rénovation ont été signalés. Les travaux ont même touché l’installation de la parabole, de ce fait, le signal capté est très faible.
Abdelghani Lekkat a, en outre, fait part du problème des ascenseurs qui devaient être opérationnels depuis des mois, mais qui ne le sont pas à ce jour. Il y a lieu de signaler que leur immeuble compte 16 étages. «Monter autant d’étages pour des personnes âgées ou malades est impossible», a-t-il regretté.
Autant de défauts soulevés, sans que les autorités compétentes ne daignent intervenir. Même si en retour, des courriers promettant de remédier à cette situation ont été faits, aucune avancée n’a été constatée sur le terrain. « La situation est toujours la même et tend à se dégrader davantage » , déplore Abdelghani Lekkat. Le président du comité du quartier colonel Amirouche, en plus de gérer ces conditions, doit aussi composer avec le courroux des habitants de la cité, qui ne cessent de se plaindre à ce dernier de faire bouger les choses, refusant de payer toute charge liée à ces rénovations. Chose que Abdelghani Lekkat estime être tout à fait légitime. Ce dernier a par ailleurs fait savoir qu’il ne sait plus à quel saint se vouer, tant les conditions deviennent invivables à l’extérieur comme à l’intérieur de la cité.

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