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Relance économique

La Banque mondiale réitère son appui

L'Algérie a engagé un processus ambitieux de réformes, selon une démarche participative incluant l'administration et les institutions publiques.

Parallèlement aux actions lancées pour élaborer un plan de relance de l'économie nationale, le gouvernement oeuvre également à préparer le terrain pour un éventuel retour de l‘Algérie sur la scène économique internationale.
À cet effet, le ministre des Finances, Aymen Benabderrahmane, s'est entretenu, mardi dernier par visioconférence avec le vice-président pour la région Moyen-Orient et Afrique du Nord (Mena) à la Banque mondiale (BM), Ferid Belhadj, avec lequel il a évoqué «les perspectives de coopération entre l'Algérie et l'institution internationale, et les voies et moyens par lesquels cette institution pourrait appuyer l'Algérie dans ses efforts de développement, notamment sur le court et moyen terme», a précisé le communiqué du ministère. Une position qui renseigne sur la volonté de l'Etat à mener à bien ce redémarrage économique, dont les premières bases s'articulent autour d'un état des lieux, une estimation des impacts de la pandémie de Covid-19, et des séquelles d'une gestion mafieuse, qui a plongé le pays dans une léthargie totale durant des décennies.
Dans ce sens, Benabderrahmane s'est félicité de la qualité du partenariat avec la Banque mondiale. À ce titre, il a indiqué que «l'Algérie a engagé un processus ambitieux de réformes, selon une démarche participative incluant non seulement l'administration et les institutions publiques, mais aussi les différents partenaires économiques et sociaux».
Une nouvelle approche qui met en avant le respect et la protection des droits des citoyens, en les associant aux grandes décisions, comme cela va être le cas pour la Loi fondamentale du pays. Pour les observateurs, ce sont là les premiers résultats de la contestation populaire qui a su imposer le peuple en tant qu'acteur politique et économique, à part entière.
Dans ce contexte, le ministre des Finances a affirmé que «ces réformes concernent divers domaines, à l'instar des réformes fiscales, budgétaires, bancaires et financières, ayant pour but l'amélioration du climat des affaires en Algérie».
Par ailleurs, le ministre a tenu à rappeler la position de l'Algérie en matière d'endettement, indiquant que « le pays ne fera pas recours à la dette extérieure, mais qu'il utilisera les différents leviers internes pour assurer la couverture des besoins en financement de son effort de développement».
Le ministre a invité la Banque mondiale à «poursuivre son soutien à l'Algérie, à travers des appuis techniques, notamment dans les domaines de réformes où cette institution dispose d'une expertise avérée». Il faut dire, que l'un des facteurs de réussite de ces réformes de relance économique, est sans contexte le taux d'attractivité que peut acquérir l'Algérie auprès des partenaires étrangers. Ces deniers représentent un pan incontournable de l'Economie nationale, qui ne peut être atteint que par l'émergence d'une nouvelle vision et approche, basée sur la transparence des lois, l'amélioration du climat des affaires et une rupture totale avec les anciennes pratiques bureaucratiques. Pour sa part, le vice-président de la région Mena a exprimé «sa satisfaction quant à la qualité de la coopération engagée jusque-là avec l'Algérie». Il a réitéré, à l'occasion, «la disponibilité de la Banque mondiale à apporter son appui pour un accompagnement de l'Algérie dans son processus de réformes et de relance de son développement économique et social pour bâtir une économie diversifiée, résiliente et prospère».

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