{{ temperature }}° C / {{ description }}

Cité introuvable.

Marche, aujourd’hui, contre la résolution du Parlement européen

L’Ugta en première ligne

L’Algérie c’est comme une figue de Barbarie. Qui s’y frotte s’y pique. Lorsque elle est attaquée, agressée, ses enfants mettent leurs différends de côté. Ils se lèvent comme un seul homme pour faire barrage aux tentatives de divisions et de déstabilisation qui ciblent le pays. Ils viennent d’en faire, encore une fois, la démonstration suite au vote d’une résolution du Parlement européen «sur la situation des libertés en Algérie».
Un réflexe hérité de la lutte contre les différents envahisseurs et du combat libérateur mené contre la féroce colonisation française subie pendant plus de 130 années. L’Union générale des travailleurs algériens à la pointe du combat durant la guerre de libération symbolisé par son premier secrétaire général, l’emblématique Aïssat Idir mort sous la torture, s’est tout naturellement portée en première ligne.
Elle a appelé à une manifestation, aujourd’hui, pour dénoncer l’ingérence d’élus européens dans les affaires internes du pays. Une information qui n’est pas passée sous silence de l’autre côté de la Méditerranée. Elle a été relayée par le célèbre quotidien français Le Monde. «L’Union générale des travailleurs algériens a ainsi annoncé l’organisation, samedi à Alger, d’une marche de dénonciation de ces ingérences et de soutien à l’élection» écrivait, hier, le journal parisien. Il faut souligner que la Centrale qui compte près de
3 millions d’adhérents, 2,9 millions selon des statistiques fournies en septembre 2018, est une formidable machine à mobilser. Elle a, par le passé, fait la démonstration lorsqu’il s’est agi de battre le pavé pour des revendications d’ordre socio-économique, défendre le pouvoir d’achat des travailleurs, préserver les emplois.
Il n’est donc pas exclu de voir aujourd’hui une déferlante humaine étant donné qu’il s’agit de l’unité de la nation. Une question avec laquelle on ne badine pas, surtout par les temps qui courent. L’Algérie qui traverse une crise politique sans précédent depuis la démission forcée de l’ex-président de la République sous la pression d’un Mouvement populaire historique né des marches du
22 février, espère voir enfin le bout du tunnel après l’élection présidentielle qui doit se tenir le 12 décembre prochain. Il ne serait donc pas étonnant que cette «salve» du Parlement européen soit destinée à parasiter, voire contrarier ce rendez-vous. Si c’est le cas, ils en auront eu pour leurs frais. La réaction a été unanime.

De Quoi j'me Mêle

Placeholder

Découvrez toutes les anciennes éditions de votre journal préféré

Les + Populaires

(*) Période 7 derniers jours