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Washington et Pékin enterrent la hache de guerre

L’or noir vire au vert

Les prix du pétrole ont été dopés par la ratification du nouvel accord de libre-échange nord-américain et la signature de l’accord commercial sino-américain.

Le baril a connu une semaine mouvementée. Les cours de l’or noir ont affiché des résultats en dents de scie avant de retrouver des couleurs jeudi. Les regards étaient focalisés sur l’accord sino-américain signé mercredi. Celui-ci a tenu en haleine un marché pétrolier particulièrement nerveux. « Les investisseurs se concentrent désormais sur la signature à Washington de l’accord commercial préliminaire entre les Etats-Unis et la Chine», avait indiqué Al Stanton, analyste de RBC, un événement devant logiquement assurer plus de vigueur aux cours de l’or noir. Cet accord commercial, dit de « phase 1 », « donnera ses futures orientations aux prix du pétrole », a prévenu Benjamin Lu, de Phillip Futures. La cérémonie de ratification de la première étape de cet accord entre Américains et Chinois s’est tenue le 15 janvier.
Trêve
Les deux superpuissances, qui ont entre-temps soufflé le chaud et le froid, observé une trêve qui doit mettre fin à la guerre commerciale qui les oppose depuis environ deux années. Comme il fallait s’y attendre, le marché a réagi favorablement à cette information. Après cinq séances consécutives dans le rouge, l’or noir a viré enfin au vert. Les prix du pétrole, ceux du Brent, qui servent de référence pour le pétrole algérien, ont repris quelques couleurs et ont affiché une seconde hausse consécutive à plus de 64 dollars avant de finir en baisse. Ce léger rebond a été freiné par les déclarations de l’administration américaine selon lesquelles les Etats-Unis vont maintenir à l’avenir les tarifs douaniers déjà en place sur les importations venues de Chine. Le baril allait malgré tout reprendre des couleurs jeudi pour terminer la semaine, qui s’est achevée, hier, sur une seconde hausse consécutive à plus de 64 dollars. Les prix du pétrole ont été dopés par la ratification du nouvel accord de libre-échange nord-américain et la signature de l’accord commercial sino-américain.
Le pétrole algérien
L’année 2019, bien que non catastrophique pour l’Algérie, aura été moins bonne que 2018. Les cours du brut algérien, le Sahara Blend, ont perdu près de sept dollars. La moyenne annuelle des prix du brut algérien est passée de 71,44 dollars/baril en 2018 à 64,49 dollars en 2019, soit une baisse de 6,95 dollars/baril, indique le dernier rapport mensuel de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole. Les Américains qui semblent être les maîtres du jeu sont incontestablement à l’origine de cette déprime des cours de l’or noir. Leur production, qui a atteint des sommets, a rendu vulnérable un marché que l’Opep s’est échinée à rééquilibrer, sans parvenir toutefois à faire rebondir durablement les cours des prix qui n’ont cessé de jouer au yoyo. Les Etats-Unis, dont les stocks restent à un niveau élevé, sont devenus, de surcroît, le premier exportateur mondial de pétrole. Avec environ 12 millions de barils par jour ils devancent la Russie et l’Arabie saoudite.
Les prix du pétrole ont été minés, d’autre part, par l’absence d’un accord suite à la guerre commerciale qui se livrent Pékin et Washington. «les prix du pétrole ont subi une pression sur l’année en raison du conflit commercial, entre les Etats-Unis et la Chine, qui a contribué à affaiblir l’économie mondiale et à ralentir la croissance de la demande de pétrole en 2019 », soulignent les rédacteurs du rapport de l’Opep qui ont indiqué, par ailleurs, que la production de l’Algérie a atteint 1,023 million de barils par jour en 2019, contre une production moyenne de 1,040 million en 2018.

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