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tizi ouzou

L’insoutenable hausse des prix

Il faut vraiment bien «manœuvrer» pour pouvoir s’en sortir avec les prix affichés, hier, dans les magasins.

A peine trois jours avant la fête religieuse de l’Aïd El Adha, les prix de tous les légumes et fruits ont connu une hausse parfois vertigineuse partout dans la wilaya de Tizi Ouzou. Il en est de même pour les vêtements pour enfants, mais aussi concernant le fameux mouton de l’Aïd. S’agissant de ce dernier, les prix étaient, pourtant, très stabilisés il y a à peine une semaine. Mais une fois la dernière ligne droite arrivée, les éleveurs ont subitement revu à la hausse les prix. Ce qui a fait qu’un mouton du même gabarit qui faisait 50 000 DA est désormais proposé à pas moins de 60000 DA, nous confie un père de famille qui dit regretter d’être resté jusqu’à la dernière minute pour acheter le mouton de l’Aïd. «Je croyais que la demande allait baisser en ces derniers jours et, de ce fait, les prix aussi allaient connaître une baisse, mais…», regrette amèrement notre interlocuteur. Ce dernier ne peut pas faire machine arrière car il a déjà promis à ses cinq enfants de ne pas revenir bredouille du souk à bestiaux contrairement aux premières fois où il s’y était rendu. Le mouton de l’Aïd n’a donc pas échappé à la hausse des prix qui accompagne inéluctablement des journées festives comme l’Aïd El Adha ou «l’Aïd tamokrant» comme on l’appelle ici. Ce qui n’a pas échappé à cette hausse, ce sont également les prix des vêtements et des chaussures pour enfants. Les parents qui sont restés jusqu’à la dernière minute pour tenter de parer leurs enfants de leurs plus beaux atours se sont mordu les doigts en constatant cette flambée des prix qui n’a pas épargné les magasins de vente de vêtements pour enfants. Il faut vraiment bien «manœuvrer» pour pouvoir s’en sortir avec les prix affichés, hier, dans les magasins en question. 10000DA dinars est la somme minimale pour qui voudrait habiller son enfant de la tête aux pieds dimanche prochain. Et encore ! Avec une telle somme, la qualité n’est pas du tout garantie. Il faut multiplier, au moins, par deux cette somme, pour aspirer à des produits vestimentaires qui peuvent «tenir» longtemps et faire réellement plaisir à des enfants d’une génération très exigeante et qui n’hésitent pas à rechigner pour moins que rien. Pour un chef de famille ayant cinq enfants sur les épaules, on devine aisément que le budget de cette fête religieuse sera au minimum de 10 millions de centimes en comptant le mouton de l’Aïd. Quand on sait que la vie ne s’arrêtera pas, normalement, au lendemain de la fête de l’Aïd El Adha, on devine aussi que les chefs de famille ne devraient pas avoir les porte-monnaie vides pour continuer à faire face aux dépenses quotidiennes du reste du mois d’août. Les prix des fruits et légumes ont été affectés également par ce phénomène qui est en réalité une « mode » à chaque grande occasion. Le prix des haricots verts a atteint un seuil intolérable depuis au moins trois jours avec le prix moyen de 250 DA. Même la pastèque qui s’affichait entre 25 et 30 DA le kilogramme il y a à peine une semaine, son prix a doublé pour atteindre les 60 DA. Il en est de même pour tous les autres fruits de saison. Le raisin qui vient de faire irruption dans les marchés ne peut être acheté à moins de 250 DA le kilogramme. Les autres fruits n’échappent pas à cette règle comme les pêches, le melon, les figues de Barbarie, les cerises… 

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