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Manque crucial de masques et de gel désinfectant

L’informel reprend-il le dessus ?

Pourtant l’assurance de disponibilité de ces produits a été maintes fois répétée.

Malgré les strictes recommandations des hautes instances sanitaires et les annonces «pompeuses» quelque part, annonçant la disponibilité «partout» de gel désinfectant hydro-alcoolique et de masques (bavettes) de protection contre le «coronavirus», le citoyen cherchant à se protéger quelque peu de ce mal menaçant, ne trouve pas ces articles disponibles dans les officines de pharmacie…articles qui pullulent un peu partout sur les tréteaux de l’informel.
Le spectre de la pénurie ressurgit-il en Algérie ? Cette fois-ci d’une autre façon, mais plus «dangereuse» car il s’agit de produits paramédicaux donc de première utilité pour la santé du citoyen lors d’une situation exceptionnelle de pandémie comme celle que nous sommes, hélas, en train de vivre ! C’est grave !
Ce n’est qu’après de nombreuses pharmacies sollicitées que ce citoyen « prudent » trouve un masque de protection et ce gel disponibles…et à quel prix !
Cette situation inacceptable, pourtant facile à enrayer, pénalise donc le citoyen lambda qui ne peut que se rabattre sur les mouchoirs ou serviettes en papier pour« masquer » sa bouche et son nez afin d’éviter, en toussant ou en éternuant, de lancer des postillons porteurs de germes nocifs lors de ses déplacements.
Les préposés aux officines, des femmes en général, ne se donnent même plus la peine de répondre verbalement au client. Elles se contentent d’afficher toutes un sourire caché sous un masque, mais que l’on devine à l’expression de leurs yeux rieurs, de façon circonstancielle et de hocher la tête négativement. C’est à se demander à qui incombe la faute ? Aux secteurs du commerce et des prix, de la santé publique, à celui de l’intérieur à travers ses antennes et délégués locaux ? Des numéros de téléphone ont bien été rendus publics à l’intention des usagers, mais qui le sait ? La ménagère, le père de famille illettré….encore un autre point négatif de l’information publique qui rejoint carrément la désinformation.
Comme d’habitude, en pareille circonstance affectant d’autres aspects de la vie, chaque responsable retourne la balle à l’autre alors que le citoyen continue, lui, à subir de façon néfaste ces dysfonctionnements de la vie courante qui ne devraient pas être !
Ailleurs dans le monde, cette question de masques ou bavettes prend une autre tournure, comme celle advenue en République tchèque où Prague reconnaît avoir détourné des masques de protection destinés à l’Italie qui compte
4825 morts pour 53 578 cas de coronavirus, a déclaré le ministre de l’Intérieur, Jan Hamacek.
Samedi soir, le quotidien italien La Repubblica a publié un article qui décrit «comment la République tchèque a confisqué des milliers de masques envoyés à l’Italie par la Chine».
Selon le quotidien, qui s’appuie sur les révélations d’un chercheur tchèque, Lukas Lev Cervinka, « les autorités tchèques auraient gardé les masques saisis sous couvert d’une opération contre des trafiquants avant de les distribuer à leurs hôpitaux. La police tchèque a saisi le 17 mars, 680 000 masques et des appareils respiratoires dans l’entrepôt d’une entreprise privée de Lovosice, au nord de Prague, la présentant comme un grand succès contre le trafic de cet équipement ».
Vendredi, dans un tweet, le ministre de l’Intérieur, Jan Hamacek, a concédé que « malheureusement, après des investigations plus poussées, il s’est avéré qu’une plus petite partie de cette saisie était un don chinois pour l’Italie». Selon les médias tchèques, ce don représente un peu plus de 100 000 masques.
Les autorités locales ont annoncé de leur côté que sur l’ensemble de la saisie, 380 000 masques seraient distribués aux hôpitaux locaux. «Nous essayons de comprendre ce qu’un don chinois pour l’Italie faisait à Lovosice. Mais nous sommes en discussion avec les deux pays et je peux assurer qu’il n’y aura aucune perte pour l’Italie», a assuré le ministre.
«Les Tchèques n’ont pas retenu délibérément cet équipement», a assuré pour sa part le ministre des Affaires étrangères Tomas Petricek, cité par l’agence CTK.
Il a annoncé être déterminé à comprendre «comment cet équipement a fini illégalement dans un entrepôt de Lovosice».
La République tchèque a recensé plus de 1 000 cas positifs au coronavirus et aucun mort.

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